Lo _ ” mn cmsc ms .— mc
- Les vérités sociales ne se distinguent
pas des vérités de foi qui les créent et
les soutiennent. Tombées sous l'assaut
de ceux qu’elles défendent, elles Iais-
sent entrer l'ennemi, C’est leur ven-
geance nécessaire. Par cette vengean-
.- ce, eHes se démontrent et elles se
relèvent,
—Louis VEUILLOT.
D (-R-0-RR-+-RR-D-ŒR-0-CER-C-ŒR--GRE-D OR
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VO 1-0R-0-0RR-0-R > QD +
10010 109%e rue’
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Téléphone 24702
Vol. III. “
Organe officiel de l'Association Canadienne-française de l'Alberta
imprime par l’Iimprimetie la “Survivance”
+de. en °, .
‘Un actif moral
Pour faire face aux temps de misère que nous traversons,
En Passant
0 RC RD +R) RS 2-7 3 D) CCR} ANR
1
| LE PARLEMENT ANGLAIS sera
les gouvernements fédéral et provinciaux ont commencé à pren-
les mesures nécessaires à secourir les chômeurs et les indigents.| issous aujourd'hui et Üce décacn
Avec le concours des autorités provinciales les municipalités générale sera fenue en Angleterre le
tenteront, nous osons le croire, un effort concerté afin de garder … octobre. C’est ce qu'a annoncé
autant que possible les pères de famille au foyer et de leur! on. Ramsay MacDonald lundi.
procurer du travail à proximité de leurs domiciles. | L'hon. Ramsay MacDonald se pré-
Nombreux, en effet, sont ceux-ci qui aimeraient mieux |sentera devant l'électorat comme chef
gagner leur pain et celui de leur famille plutôt que d'être|d'un gouvernement national. Il a la
secourus directement. nr dese Por OFE-par 7 RES
En Angleterre, le système de la ‘“dole” qui a été mis en _ _ ne ee. a
vigueur depuis quelques années a produit les résultats que l’on VOOR cons Te . Fe
connaît. A présent qu’une grande partie de la population anglaise de ALU He et
compte sur les pouvoirs publics pour subsister, il sera probable- Co piChdr ont Un A oune oo
ment très difficile aux gouvernements de faire volte-face et de
revenir à des mesures de secours qui ne seront pas un encoura-
_gement à la paresse.
Dans notre pays, les principes chrétiens ont sans doute
donné à nos gens, à ceux surtout qui sont nés en terre cana-
dienne, une plus haute idée de la dignité humaine puisqu'ils
" préfèrent travailler pour leur subsistance plutôt que d’être à la
charge de l'Etat.
On devrait donc se souvenir que la dignité dont certains
chômeurs font preuve est un actif moral pour la communauté
qui les possède. Il y à des chômeurs partout dans l'univers. Mais
on ne trouve pas partout un tel esprit.
Cette dignité et cet esprit sont-ils des choses à ignorer?
commandés par Lloyd George.
L 2 La +
+
EDMONTON, ALBERTA, LE 7 OCTOBRE 1931.
La dernière liste. . . cette année
Aux nombreuses listes de donateurs
au concours de français de l’A.C.F.A.
que nous avons publiées le printemps
dernier et cet été, il faut ajouter les|fin de l’année, ils serviront pour le
noms suivants:
La conception purement mercanti-
liste des affaires est inacceptable, d’a-
bord parce qu’elle méconnaît Ia fin
particulière des affaires, qui comporte,
avec la poursuite d’un gain légitime,
le service du bien commun, ensuite
parce qu'elle connaît la subordination
de la partie temporelle de notre acti-
vité humaine à Ia fin dernière et
suprême.
—Eugène DUTHOIT,
| Que (20-00-52 (exe C-SR-O QD ES
|
e
Le
|
|
Î
*
“DIEU ET PATRIE” Abonnements Canada, $2; E.-U., $2.50; Europe, 53
aesSSTG
A ; . No 48.
ss
Un faux principe
|
|
M. Jean-Marie Fontaine,
À l'occasion de la célébration d'un
anniversaire du “New York Journal”,
M. Arthur Brisbane, rédacteur de cet-
te chaine de journaux a parlé lon-
guement au radio célébrant les bien-
Saint-Albert, Alta. S1.00
Si d’autres dons sont reçus d'ici la
concours de 1932, L'idée de prendre
Les Amis du Livre Français,
Paris, France 17 vols.
M. J.-0. Labrecque, Montréal, 10 vols
Mme Lefebvre, Legal, Alta. . 4 vols.
de l'avance n'est pas mauvaise.
À tous nos donateurs, nous réité-
rons un chaleureux merci.
Le comité du concours.
Chronique de l'A.C.F.A.
Demain soir, jeudi, à huit heures semblables. mais alors il faudra les
très précises, il y aura réunion régu- trouver militant au sein de l’A.C.F.A.
lière mensuelle des membres de l'Exé- Re,
[faits nombreux que M. Hearst a ren-
dus à l'humanité.
Au cours de cette longue disserta-
tion, M. Brisbane a proclamé plusieurs
principes qui cadrent très bien avec
la politique des journaux de cette
organisation mais qui ne sont pas
conformes aux principes de la vérité.
Entre autres, Jorsqu'il parlait de la
qualité actuelle des journaux, il fai-
sait la comparaison suivante:
Le journal n’est pas le miroir où le
peuple se verra avec toutes ses lai-
deurs. C'est le conseiller quotidien
qui entre au foyer, qui expose la vé-
rité avec force, qui blâme les vices et
repousse les erreurs.
Le journal qui se contente de rem-
plir ses colonnes avec les faits divers
qui remplissent la vie quotidienne,
sans se soucier si ces récits plus ou
moins sensationnels vont avoir une
influence démoralisante, est une
mauvaise action, une oeuvre néfaste
‘et même s'il rapporte des millions à
ises propriétaires, il n’en reste. pas
moins une entreprise nuisible.
cutif de l'Association. .
On escompte qu'il y aura peu d’ab-
MUSSOLINI est, parait-il, un ex- |! SENCES.
cellent siffleur. C'est du moins ce
qu'ont affirmé ses amis lorsqu'on leur
a fait connaître la théorie du Dr
Charles Grey Shaw, professeur de
philosophie à l'Université de New-
York, qui prétend que de siffier est,
| chez l'homme, un indice de stupidité,
et qu'aucun des grands hommes n'a
jamais sifflé A l'instar de beaucoup
de ses compatriotes, le Dr Shaw est
: À friand de publicité. Pour en avoir, on
Maurice LAVALLEE. P
excentrique dans ses idées. Si l'on en
croit M. Shaw, Mussolini serait donc
un imbécile? ,
L 3
Qui sauvera notre civilisation?
“Je suis convaincu que seule la grâce de Dieu peut sauver! LE GENERAL AMERICAIN Smel-
*
| peut bien se permettre d’être un brin,
+ + La
M. Henri Lacerte, président de
l'Association d'Education des Cana-
diens français du Manitoba, est at-
tendu à Edmonton prochainement.
Il profitera de son passage re
croyons-nous, pour rencontrer les of-
ficiers généraux de l’A.C.F.A.
La) + *
M. l'avocat Lucien Maynard, prési- |
|Patenaude, prend toujours du mieux.
Si jeunesse savait. dit-on. Allonc
donc, ce qu’il faut dire c'est si jeu-
nesse voulait. ,.
“Lorsque vous regardez dans un! nr à
miroir et que vous n'aimez pas rimage | Le côté pratique
qu'elle vous renvoie, vous ne pouvez! Chose certaine, on ne peut pas
pas accuser le miroir. De même, si | mettre de côté le point de vue prati-
vous n'aimez pas le tableau qu'offrent |aue et il faudra nécessairement que
les journaux actuels, ne blâmez pas | les revenus du journal suffisent à
les journaux, mais. bläâmez le public | sustenter l’entreprise.
que lui demandait l'Association. [qui les veut comme cela.” Malheureusement, c'est “ point dé
Bon sang ne sait mentir. Notion immorale vue qui a dominé dans outes les
+ à Cette notion du journalisme est ab-!grandes entreprises journalistiques
Il ne doit pas être trop tard pour : solument immoralc. ldes Etats-Unis.
signaler que'notre président général,| Il est faux de dire que le journal! Et pour obtenir la prédominance
M. le Dr J.-L. Petitclerc, et notre |est tout simplement un miroir qui re- r les concurrents ce fut la course à
+ #
Notre trésorier général, M. H.-E.
Son fils, Roland, en attendant qu’il
recofre la santé fait tout le travail |
l
ei | su
dent du cercle Bellarmin de l’A.C.J.C. premier vice-président, M. le Dr L.-O.| produit passivement les traits de la|la sensation, au scandale. Et la cor-
à Edmonton, a droit à des remercie- | Beauchemin, représentaient l’Associa. | société actuelle, montrant ses défauts | ruption qui se manifeste dans le peu-
ments de l'Association pour services|tion à’ la réception en l'honneur delet ses qualités, faisant voir ses lai-| ple est bien plus la conséquence de la
qu’il lui a rendus. S. E. Mgr Kidd la veille de son départ|deurs ou ses beautés sans aucun ef-|cupidité des grands journaux que la
Pourquoi les lui marchander? Ide Calgary pour occuper le siège de fort à l'amendement. cause de leur caractère peu respec-
+ # + London, Ont. Si le miroir est, un objet inanimé| table.
A propos de lA.C.J.C.: par l'entre-\ Signalons également que c'est notre | qui renvoie plus où moins fidèlement! Pendant longtemps le théâtre a été
premier vice-président général qui l'image qu'on place devant lui, le jour- | une école de corruption; on s’aper-
mise du comité régional de Montréal
le monde”, a publiquement déclaré l’hon. R. B. Bennett ces|dley Butler annonce que quatorze nous ayons reçu . souscription de
jours derniers à Toronto. ES ne se re cinq piastres de la part
“Qu'est-ce qui ne va pas en ce monde?” demanda le pre-|formen 1 191 48 $2:000,000,60D, 67 lÉte
mier ministre. “Quel est le mal de ce monde?” décidé d'employer la moitié de leurs |
quelques jours auparavant avait lu|nal est toute autre chose. çoit du danger aujourd'hui et l'on
l'adresse d'adieu en français à lal Etant l'expression des pensées del veut réagir; on bannit des program-
du cercle
grande démonstration publique aulceux qui le font, le fait de rapporter | mes Ces vues qui constituent de véri-
À ces deux questions il répondit de la facon suivante.
“L'orgie d’extravagances, l'argent dépensé sans souci du lende-
main, la croyance générale, semble-t-il, que la devise de notre
vie devrait être de devenir riche et vite: tout cela rious a
conduits à l’impasse où nous nous débattons.” :
Comment triompherons-nous des présentes difficultés? con-
tinua le premier ministre. Une partie de la population se tourne
vers les gouvernements, d’autres se tournent vers l’église. “Mais
ce ne sera que par l'effort individuel de chaque homme et de
chaque femme, par vous, par moi. ..
“Et je suis convaincu que seule la grâce de Dieu peut sauver
le monde. Vous pouvéz parler de vos théories économiques, l’ap-
plication de l’étalon-or, mais c’est la grâce de Dieu qui sauvera
le monde. C’est ma conviction.”
Ces paroles de l’hon. M. Bennett doivent faire réfléchir.
Elles signifient que la crise actuelle est très sérieuse et que pour
la conjurer les moyens purement humains ne sont pas suffisants.
Aujourd’hui ou demain, les peuples et les individus devront
reconnaître qu’ils ne peuvent faire fi de la doctrine évangélique
sans créer les misères multiples qui menacent actuellement le
monde entier. 7
Il est donc nécessaire de recourir aux moyens surnaturels
si l’on veut échapper aux dangers de toutes sortes qu'il est
inutile de se dissimuler. : |
Il faut que l’équilibre se fasse dans l'univers.
I] faut, corriger l'injustice des combinaisons humaines.
Il faut qu'il y ait plus d'équité, de paix et d'harmonie.
Si cela ne se fait pas, et au plus tôt, les ennemis de l’ordre
social, économique et religieux s’acharneront plus fortement
que jamais à soulever les haines et les mouvements de l'envie,
à jeter la perturbation dans les esprits et les coeurs, à plonger
enfin tous les peuples dans un indescriptible chaos social, éco-
nomique et religieux.
Ne négligeons pas les moyens humains, mais ayons aussi
assez de foi et d’'humilité pour comprendre que ‘seule la grâce
de Dieu peut sauver le monde”.
M. L.
ee
| Les nouveaux facteurs dans
l’économie mondiale
LT
Le cercle vicieux
.
richesses à soulager les miséreux et à
[fournir du travail à un grand nombre
|d'hommes. Le général a refusé de
nommer ces multimillionnaires. Il a
expliqué qu'ils se sont engagés à fi-
nancer un plan qu'il à formé pour
l'instruction de la jeunesse, de ma-
nière à renforcer l’unité du pays. Ce
plan comporterait la construction de
50,000 à 60,000 écoles industrielles. .
+
LA SEMAINE DERNIERE, des mi-
neurs de Estevan,.Sask. en grève de-
puis quelque quatre semaines ont eu
maille à partir avec les autorités po-
‘ licières de l'endroit. A la suite d'une
bagarre qui fut causée par une parade
à travers les rues de la ville, deux
grévistes furent tués et plusieurs au-
tres personnes furent sérieusement
blessées. L'une d'elles a succombé à
ses blessures. Voilà l’oeuvre des com-
munistes. Leurs appels à la révolte
ont fait couler du sang. Et de tels
événements se répéteront encore si on
laisse ces fauteurs de l’ordre soulever
les passions populaires qu'il est si fa-
cile de porter au paroxysme en ces
temps actuels si troublés.
€ + +
LES SERÏTES de timbres-poste ap-
pelées “Série Historique” et “Série' de
la Confédération” émises par le mi-
nistère des Postes il y a quelques an-
nées, viennent d'être complétées par
l'émission d’un timbre commémorant
A mémoire de Sir Georges-Etienne
Cartier.
Les Canadiens en général et les
philetélistes en particulier sauront
gré à l’hon. ministre des Postes, M.
Sauvé, de cette marque de reconnais-
sance envers Cartier, qui est l'un des
hommes d'état canadiens les plus
marquants et l'un des Pères de la
Confédération les plus éminents.
Le nouveau timbre est de couleur
vert grisâtre et a une valeur de dix
cents.
Il existe depuis la fin de la guerre,
dans le domaine économique, un trait
commun à toutes les nations du mon-
de. C'est celui de l'incohérence des
conditions qui prévalent sur le mar-
ché, industriel, commercial aussi bien
‘ qué‘‘financieït IL existe .des facteurs,
J'un à côté de l’autre, qui sont non
seulement opposés, mais” qui parfois
en toutes lettres. Résultat: un chô-
mage toujours plus considérable.
L'adoption de méthodes scientifi- ÿ
ques, dans l’industrie, au lieu dame ;
liorer les conditions générales du tra-j CLYDE PANGHORN et Hugh
EE
tés: Le fabricant ne voit (ou ne com- :
prend) comme remède à la crise SenE à remporter le prix de 525,000 of-
débauchage toujours plus grand de fert par un riche journaliste japonais
: devraient se détruire réciproquement. |ses ouvriers et une diminution de ses] CEUX qui accompliraient une envolée
‘Ainsi on voit des stocks d'or sans/@épenses. I1 abaisse son chiffre d'a-|du Japon aux Etats-Unis sans arrêt.
: emploi, mais les crédits restent faciles. chat; se couvre au jour le jour et|La durée de l'envolée fut de 41 heures.
‘ Les taux d'intérêts sont souvent très | aggrave ainsi une situation déjà dif- :
bas et cependant il est difficile de'ficile en diminuant le pouvoir d'achat
trouver un placement profitable. Les|de la masse, tout en provoquant une
progrès de la science ont permis à crise de rendement des usines qui
certaines industries de faire des pro- | faites pour travailler à 100 pour cent, Il avait été pendant quelques années
grès, mais dans le domaine du fer etine travaillent plus qu'à 30. L'agricul- ambassadeur américain au Mexique
du charbon par exemple, la science |ture souffre de cet état de choses et| Ses talents de diplomate lui attirère AE
n'a apporté aucun changement. voit sa puissance d'achat considéra-| réputation internatoinale et pré-
L'agriculture dite scientifique a \blement réduite, ce qui ne peut eee son élection à la Chambre
donné des résultats différents suivant | contribuer à augmenter la crise. :
+ *
*
LE SENATEUR Dvwight W. Mor-
row, de New Jersey, est décédé subite-
ment à sa demeure à Englewood, NJ.
Ces souscriptions venant de l'Est
ne nous laissent pas insensibles. Ce
qui est plus important que la sous-
cription elle-même, ce qui est plus pro-
metteur pour une sympathie durable
entre les différents groupes de langue
française d’un bout à l’autre du pays,
nouvel évêque de London. les nouvelles du monde entier ne sup- tables écoles du crime pour revenir à
| Æ * + prime pas sa responsabilité morale et|une plus saine notion des spectacles
I y a aelque temps Alfred Mathot,! celle-ci l'oblige, sinon à cacher la |moralisateurs.
secrétaire du cercle de Chauvin, tom- vérité, du moins à s'en servir pour! Les journaux devront emboiter le
bait d'une hauteur de 70 pieds et en améliorer les conditions. pas s'ils veulent être des agents ‘de
décédait. Lors d'une assemblée qu Instrument d'éducation conservation plutôt que des agents
cercle, tenue le dernier dimanche de| Le journal est le plus puissant |démoralisateurs et des fomentateurs
septembre, il a été décidé de faire
chanter une grand’messe pour l'âme
du défunt. : Ù
Les parents de M. Mathot et les
membres du cercle de Chauvin ont eu
la sympathie de l'Association à l’oc-
casion de ce deuil.
Nous conservons le souvenir de M.
Mathot comme celui d'un secrétaire
à son affaire. C'est beaucoup.
L 1 #*
Si tous les nôtres n'ont pas été re-
censés chez vous, il fæut se hâter de
le faire savoir. Cela presse.
c'est qu’elle vient d’un groupe de
jeunes.
Cela manquera-t-il d'intérêt chez
nous si le nom du cercle Plessis évo-
que des souvenirs qui remontent déjà
à une décade. Les Germain, Beau-
champ, Baudin, qui fut trésorier gé-
néral de l'AC.J.C. et plus près de
nous DeGrâce, Collerette--ce dernier
:st-il étranger à la souscription que
nous venons de recevoir—en voilà des
membres qui étaient dévoués à leur
cercle. Et puis, il y avait l’abbé Va-
lois. ..
- Le cercle de l’A.C.J.C. à Edmonton
peut laisser le souvenir de membres
+
Ubalde BAUDRY,
Secrétaire-général
D D ODODO DOG OOOSOODOPDDOD DO DODDPODODODODDODDODDDODOOSOO?,
e
Chez nous et ailleurs
Les conservateurs , Une compagnie de
contesteront les crédits agricoles
comtés libéraux
OO
©
©
REGINA, Sask.—M. E. H. Beatty,
MONTREAL—La Gazette de Mont-| président du Pacifique Canadien, de
réal publiait samedi ce qui suit:|passage en cette ville, en compagnie
“L'histoire politique et parlementaire! de Sir Charles Gordon, président de
ajoutera à ses pages lorsque le partilla Banque de Montréal, a déclaré au
conservateur provincial, avec, présu-|couwrs d’une entrevue que la Dominion
me-t-on, le consentement d'au moins|Agricultural Credit Co. organisation
certains factions des forces conserva-|qui verra à la distribution des fonds
trices fédérales, en appellera aux tri-|aux fermiers en détresse, fonctionne-
bunaux pour annuler le verdict de|rait sous peu.
l'électorat de Québec, en alléguant
que ce verdict a été obtenu par la ti
corruption.
“Les souscriptions au capital-ac-
ons de la Dominion Agricultural
Credit Co." a dit M. Beatty, “ont été
“Le maire Camillien Houde et les|reçues dans une proportion de soi-
autres candidats défaits ont décidé ixante pour cent et les dispositions
de contester chacun des 79 sièges. . . nécessaires ont été prises pour para-
maintenant qu'on a l'argent pour ins-
tituer les procédures préliminaires...”
“Rien de tel n’a été fait depuis la
Confédération en 1867. Il faut un
dépôt de $1,000 pour chaque siège
contesté.” Le journal dit qu'avec les
frais légaux, il faut un quart de mil-
lion pour mener à bien la cause.
00 0-————
Le tournoi oratoire
de Washington
MONTREAL.—C'est le 24 octobre:
prochain qu'aura lieu à Washington,
l'épreuve internationale et définitive
du concours d'éloquence auquel parti-
cipent des Canadiens depuis ces der-
nières années. Seule la province de
Québec, victorieuse en 1929, a concou-
ru pour tout le Canada en 1930.
Une vingtaine de pays seront repré-
sentés au tournoi oratoire de Wa-
shington. Chaque candidat parlera
chever l’organisation de l'entreprise.”
Les souscripteurs principaux au
capital-actions de la compagnie sont
le Pacifique Canadien et le Canadien
National, toutes les grandes banques
du pays et quelques autres importan-
tes maisons de fiducie, d'assurance et
d'hypothèque, etc. ‘
————000
Lindbergh a failli se
noyer dans le Yantse
KANHEOU, Chine.—Les Lindbergh
ont bien failli se noyer vendredi dans
le fleuve Yantse, quand leur hydra-
vion a capoté. Les occupants en ont
été quittes pour un bon bain dans les
eaux boueuses. :
La machine a été transportée à
Shanghai où un expert lui fera subir
les réparations nécessaires afin que
les Lindbergh puissent continuer leur
moyen de vulgarisation et d'éducation.
De même qu'on n'admettrait pas
| qu'une école ne serve qu'à exposer
devant les élèves toutes les théories,
tous les systèmes en vogue, sans au-
cun souci de démontrer la vérité des
uns et la fausseté des autres; de mê-
me un journal qui ne s'applique, qu'à
donner au peuple les choses qu'il
aime sans aucun souci du côté mo-
ral, ne remplit pas sa mission.
C'est parce que le journalisme est
devenu surtout une question d'affai-
res avant d'être une question d'idées,
|aue nous sommes en présence de ce
manque absolu de sens moral et de
responsabilité.
de révolution.
Pour cela, cependant, il faudrait
que les rédacteurs de journaux soient
des hommes dont l'idéal s'éleve un peu
plus haut que celui d'un singe per-
fectionné, comme on le voit dans les
publications de Hearst, qui, : chaque
semaine, sous prétexte de donner au
peuple ce qu'il veut, fait une propa-
gande insensée et ridicule pour dé-
montrer que l'homme n'est qu'une
corruption du singe.
Les journaux ne sont pas ce que
le peuple les veut; mais les peuples
deviennent rapidement ce que les
| journaux les font.
Ï “La Tribune”—Woonsocket.
Les exportations
| de blé
OTTAWA—Selon un
ministère du commerce, Jes exporta-
[tions de blé canadien “restent très
fortes, par suite du faible volume de
le moisson de 1931. Si le Canada”,
continue ce rapport, “exporte 200 mil-
[lions de boisseaux cette année, tout
l'excédent de 1931 se trouvera réduit
la là normale. Cela supposerait des
exportations mensuelles d'environ 17
millions de boïisseaux: Les exporta-
tions d'août se sont élevées à 14,500.000
boisseaux et les connaissements de
septembre indiquent un chiffre supé-
rieur à cela—peut-être 17 ou 18 mil-
lions de boisseaux. Ainsi, malgré la
concurrence russe de ces deux der-
niers mois, le Canada a pratiquement
maintenu son coefficient d'’exporia-
tion”.
canadien
rapport du
——000
Le Nautilus sera coulé
NEW YORK.—Arthur G. Blumbureg,
l'ingénieur en chef du sous-marin
‘Nautilus, revenu récemment sur le
vapeur Berengaria, est convaincu
qu'un long voyage sous-marin au pôle
nord est possible au moyen d'un sub-
mersible de construction particulière.
‘Le Nautilus, dit-il, ne pouvait des-
cendre qu'à une profondeur de 250
pieds. I1 dit qu'il faudrait pour pa-
reille expédition un submersible qui
peut descendre à 500 pieds et en ce
cas, il serait facile d'atteindre le pôle
nord. |
Il faudrait une double coque, croit-
il, car l'humidité dans la croisière
autour du Spitsberg sur le Nautilus
lorsque la températur à l'extérieur
descendait plus bas que le point de
congélation rendait tout confort im-
Haûte de son pays.
les endroits et suivant les temps, et pay
quelquefois même des résultats con-
On se trouve en présence du cercle
vicieux, lorsque, au lieu d'augmenter
A
‘durant six minutes sur un sujet de
Il était le beau-père de Charles son choix, puis durant quatre minu-
possible. L'expédition n'a pas été ‘un
voyage en Orient. : “ee Hs es e
- pique-nique, dit-il. Il faisait terrible-
—000
traires à ceux que l'on pouvait légiti-|la puissañnée d'achat du consomma-
mement Attendre. On constate sas teur, on essaie, par des mesures di-
pouvoir y remédier des” diférences
paradoxales entre les prix de détail! L'usine ne marche que par la con-
et ceux de gros. | lsommation que l'on fait de ses pro-
" Cependant, il serait inexact de dire duits, cette consommation est fonc-
‘ que les lois économiques ne fonction-|tion des salaires. Ii y a donc un inté-
. nent plus depuis la guerre, mais il! rêt primordial de les développer. Pour
rectes' ou indirectes, de la diminuer.}|
Lindberg le fameux aviateur améri-
cain, actuellement en Chine. .
; e +
‘LA RECOLTE DU BLE de la
France cette année, par suite.de pluies
torrentielles et de l'absence de cha-
leur, sera insuffisante pour les be-
soins domestiques. ‘
tes sur une idée proposée par le jury, !”
mais puisée dans le discours même
du dit candidat. -
M. Gérard Cournoyer, élève du Sé-
minaire de Saint-Hyacinthe, qui s’est
assuré l'honneur d'aller représenter
notre pays à Wasnigton, partira le
21 octobre pour se rendre à destina-
90,000,000 d'habitants
TOKIO.—Un “nouveau recensement
de la population a été effectué. à la
fin de 1930, au Japon.
Il a donné un total de S0,400,000
habitants au lieu de 83,400,000 en
ment froid parfois à l'intérieur du
sous-marin.
Le Nautilus, vieux submersible ap-
fpartenant autrefois aux Etats-Unis,
sera coulé dans la mer du nord com-
me étant pratiquement sans valeur.
On lui reconnut plusieurs défauts mé-
caniques durant son voyage à travers
- est certain.que plusieurs facteurs nou-
: veaux se sont introduits dans l’écono-
: mie mondiale, qui ont altéré le fonc-
* tionnemerif de ces lois. On n'a pour.
Ê cela qu'à prendre la peine de considé-
irer la création de barrières douanières
F faites pour dévélopper les pas et co-
rollairement de leur donner une -plus
cela, il faut rechercher la formule qui
permettra à la masse des consomma- |’
teurs d'absorber toute la production,
quitte à réglementer cette dernière,
pour empêcher une surproduction dé-
‘sastreuse au premier “chef pour le
producteur, : ;
Réduire. le pouvoir d'achat, en
grande puissance: d'achat. Or il n'en | temps de surproduction, serait l'équi-
: est rien et les représailles se sont tra-| valent mais en sens inverse, de l’aug-
£ duites par des primes à l'exportation,
F lesquelles grèvent lourdement certains
budgets, bien qu'elles ne figurent pas
mentation de.ce pouvoir
sous-production. ‘ -
en temps de
A. RE.
è tion.
‘Le ministre de l'agriculture estime . pe ns
que la récolte de 1931 variera entre Le congrès de =: -
213,000,000 et 227,000,000 de boisseaux;| : : Dublin en 1932
ce qui représente 14,000,000 de bois: RS
DUBLIN—Le XXXIe Congrès eu-
seaux.de moins que la quantité re-|
quise. to cheristique international, approuvé
: par Sa Saintet$ le Pape Pie XI, sera
célébré à Dublin du 21 au 26 juin
1932. Il coïncidera avec le XVe cen-
tenaire de l'arrivée de saint Patrice
en Irlandé "pour y prêcher la foi ca-
tholique/. ‘ : é
On croit que la différence sera im-
portée en partie des régions danu-
biennes et en partie de l'Amérique
du nord.
L'OBSERVATEUR. &
p}
| du Pacifique,
1925 et 77 millions en: 1920. Il y a
donc ‘accroissement régulier dans
l'Empire du soleil levant. Cet accrois- | L,”
sement a été‘pour le Japon: propre- : 1
ment dit de -4,700,000 sur . et! vou HAnsais dt
8,500,000 sur 1920, pour un effectif ! x | ei Ontario
actuel de 64,400,000 âmes. : | OTTAWA. — L'enseignement du
La population extérieure se répartit français dans les écoles publiques est
comme.suit: Corée: 21 millions, For- limmensément populaire et réussit, a
mose,. 4,600,000; Sakhaline, 205,000. ldéclsré le Dr J.-H. Putnäm, inspec-
Il y a, en outre, 1,328,000 - Japonais | teur sénior des écoles publiques d'Ot-
en Mendchourie et 69,000 dans les îles | tawa, dans un rapport à 18 commis.
| ‘sion scolaire.
l'Atlantique et à l'Arctique. .
0O00-———.—
enseignement
. mier-ministre d’Alberta.
Les prêtres
sont surveillés
au Mexique
TAMPICO, Mexige.—-Des agents du
gouvernement ont visité les prêtres
qui exercent des fonctions aux églises
catholiques de Tampico et d’autres
villes, et les ont obligés de leur faire
voir les autorisations leur permettant
leurs fonctions, en vertu de la loi qui
limite à 12 le nombre des prêtres qui
peuvent exercer leur ministère dans
cet Etat. Le P. Dunstano-N. Armora,
secrétaire du diocèse de Tamaulipas,
a dit que le nombre des prêtres a été
diminué il y a quelque temps afin
d’obéir à la loi et a ajouté que sa mise
en vigueur ne fera pas surgir de nou-
velles difficultés.
0 0——
Le Dr C.-Gray Shaw
siffle un autre air
NEW YORK.—Le Dr Charles Gray
Shay qui a obtenu les honneurs de la
première page avec son assertion que
les gens qui siffiotent sont des abrutis
est déposé à modifier sa déclaration
comme suit, après avoir reçu un volu-
mineux courrier lui affiemant qu'il
avait tort: “Le sifflement de la gorge
indique des aptitudes musicales mais
siffloter des lèvres est une marque de
faiblesse d'esprit”, profère-t-il d'un
air de défi.
Depuis qu’il a lancé sa déclaration.
les étudiants de l’Université où il est
professeur, sifflent toujours un peu en
passant devant son bureau. Shaw est
quelque peu ahuri de tout cela.
OO———————
Edison agonise
WEST ORANGE, N.J—Thomas-A.
Edison décline rapidement. L’illustre
vieillard, sans contredit le plus grand
inventeur des temps modernes, est
souffrant depuis le mois d'août et l'on
s'attend maintenant à sa mort d'une
heure à l'autre. Sa femme reste cons-
tamment à son chevet.
O0————
L’hon. Bennett recevra :
un grade honorifique
MONTREAL.—Le. premier ministre
Bennett et cinq gradués distingués dû
McGill recevront des grades honorai-
res de cette Université, à .une convo-
cation spéciale, le mercredi 14 ‘octo-
bre. Le premier ministre a accepté
l'honneur et exprimé le désir d’être
présent à la réunion. Au nombre des
autres titulaires il y a l'hon. A:-C.
“ancien pre-
-Rutherford, d’'Edmonton,
PAGE 2
;
rs
S
1 Propos religieux, littéraires et féminins
Le Royaume
VOICI ET... VOILA !
La soirée est délicieuse, c'est le caï- | jusqu'à 10 et 11 heures pour faire très
me complet, le repos de toutes choses | difficilèment ce que, toi, tu remuerais
$ dans: la solitude d’un coin merveil- du bout de ton petit doigt. Bossuet
Îleux. | © [disait qu'il serait assez temps de se
LA SURVIVANCE . | —
7 OCTOBRE 1931
La confiance en soï
On a dit que la jeunesse d'aujour-
d'hui est audacieuse et'téméraire; on
proclame volontiers qu'elle n'a peur
de rien. Est-ce un compliment, est-ce
un reproche? Je ne crûis pas qu'il y
yeux et du miel sur les lè
À propos
de l'Jntérieur
Len un : LCLLCL LLC CRC LL LE,
FE LRQ RRRARNARAUARNARRAUARURRA A
de danse
Rusticus.—Tenez, Louis a fait sor-
tir ses vaches, et les voici qui dansent.
Sylvius—Vous dites qu'ellés dan-
sent?
Rusticus—Certainement! Qu'est-ce
que la danse? Le “Larousse” la défi-
nit ainsi: “Suite de mouvements ca-
dencés du corps, faits comme exercice
ou amusement, et le plus souvent ré-
glés par la musique”. Regardez tout
y est, même la musique, car Poppy
aboie en mesure. Voyez comme c’est
gentil!
Sylvius.—Oui, surtout quand les va-
ches lèvent les deux pattes de derrière
ensemble. . . En somme, on peut con-
clure de ce tableau que la danse est
un plaisir purement animal.
Rusticus-—Ce n’est pas mon avis.
Sylvius.—C'est le mien, et voici
quelque chose qui confirme mon opi-
nion: des jeunes gens et des jeunes
filles m'ont avoué que lorsqu'ils enten-
exécutent devant elle, à reculons, des
danses pleines d'élégance et de res-
pect. ;
Sylvius.—Vous m'en direz tant!
Rusticus—Je pourrais ajouter bien
d’autres choses, mais je vous renvoie
à l'article “Danse” du Dictionnaire
d'Archéologie chrétienne et de litur-
gie; du reste cet article est très in-
complet.
Sylvius—En somme vous fournis-
sez des arguments aux danseurs.
Rusticus—Avouez que je n’en four-
nis aucun aux amateurs de danses
interdites. Voulez-vous savoir com-
ment un de mes bons amis parle de
la danse dans ses retraites?
Il commence par énoncer toutes les
vérités coutumières sur ce sujet. En-
suite, les retraitantes viennent le voir
et lui expliquent que la danse est sans
danger pour elles et ne leur donne
Là-bas, tout au bout de l'horizon, | reposer quand on serait au cimetière;
se couche dans l'or et la pourpre, dé-
coupant avec une perfection étrange
derrière un rideau d'arbres, le soleil| décidément, mon cher, Bossuet et toi,
ça fait plusieurs! Mais enfin, passons!
Seulement, il faut, fu entends bien, il
les môindres fouillis des ramures: et|faut absolument voter car c'est pré-
dans cet apaisement de la nature, un|cisément sur nos abstent
oiseau, un seul, chante, murmure plu- absences, que la Franc
ions, sur nos
-Maçonnerie
tôt, tout au-dessus de nous, quelque|Ccompte pour pousser ses produits. Et
chose de très doux.
Lui, regardait, savourant tout cela
du haut de sa terrasse, les mains sur
les épaules de ses deux filles.On m'eût
demandé à ce moment quelle idée je
me faisais du bonheur, que j'aurais
montré ce groupe, en disant: “Voilà”.
Au bout de quelques instants de
muette contemplation, il se retourna
doucement pour prendre sa tasse de
thé.
—As-tu sucré, fillette?
—QOui, père!
—Combien de morceaux?
—Un seul. .. |
—Diable! fit-il en riant, les temps
sont durs, et le sucre est cher! Dou-
ble-moi ça petite; par une soirée
pareille, on met les petits morceaux
dans les gros!
Et, subitement, s'adressant à moi:
—Sais-tu, me dit-il, ce qui me fait
même pas de mauvaises pensées. Elles | savourer ce calme de Ia nature avec
daient un air de “jazz”, ils étaient
comme électrisés et ne pouvaient se
retenir de danser. Cette incapacité de
maîtriser une impression sensible,
n'est-ce pas le propre de l'animalité?
Tenez, vous avez vu des défilés mili-| -Sylvius.—Il dit cela?
taires? Vous avez certainement re-!{ Rusticus—Oui, . . Les chères de-
marqué la transformation des che-|moiselles le scrutent d'un regard où
veaux quand.Ila fanfare joue unelse lisent la méfiance et l'espoir, la
marche guerrière: ils prennent unel surprise et la joie qui doute encore. . .
allure magnifique et c'est une vérita-|11 poursuit: “. . . pourvu que ce soit
ble danse qu'ils exécutent tant queiavec des chaises. Vous ne dansez pas
les cuivres résonnent; eux aussi SONt| Dour le plaisir d'être dans les bras des
“incapables de résister” à la musique |} yimes, mais seulement pour l'amour
qui les Souève. . ; jde la danse? Eh bien, mes petites
Rusticus.—Je pourrais abonder dans! filles, dansez avec des chaises, Vous
ee ae re st goûterez le même plaisir, sans aucun
seaux le font d'une façon étonnante. d2n£er pour vos der Sans aucun
Néanmoins, je soutiens que la danse | doute, les armoires à glace et les vi-
a été un moyen d'exprimer quelque trines courront quelques risques, mais
chose de purement animal. Du moins, | VOUS pouvez même éviter cela en con-
il faut distinguer. fectionnant des mannequins bourrés
Si vous la considérez comme J'ac-|de chiffons ou de plumes. |
tion de se trémousser en mesure sous! Sylvius—Qu'est-ce qu'elles disent?
l'empire de l'excitation provoquée par| Rusticus—Rien, elles se tortillent
certains airs de musique, je vous con- pendant cinq rainutes. dis
cède que c’est un plaisir presque pu- Sylvius.—Et après? |
rement animal: mais ce n'est là, cher Rusticus.—Lorsqu'elles ont ri com-
ami, qu'une forme inférieure et très | ME de petites folles, il est beaucou
imparfaite de la danse. Ii y à une plus facile de leur faire entendre es
danse proprement humaine, qui est|S0n, doucement, cordialement, et
une forme de l'art, comme le chant SUEAA Eure IeREnt ;
et la peinture par exemple; c'est Sylvius.—Ce n'est pas la manière
dansent pour le seul plaisir de danser.
Il leur dit à toutes: “Mes enfants; je
comprends cela. Eh bien, dansez, dan-
sez tant que vous voudrez. Je vous
même un art merveilleux, qui sert à[ Au grand : siècle d'éloquence à la
exprimer les sentiments les plus sub-|BOSsuet: “Tremblez, chrétients, la
tils et les plus nobles du coeur hu-|mesure de prévarications est à son
| comble!. . ” |
main.
Sylvius—Vous exagérez!
Rusticus—-Mais non. Souvenez-vous
Rusticus.—Oui, c'est très beau, mais
ça ne réussirait pas aujourd’hui. Seu-
le la persuasion donne quelques réstül-
de la prophétesse Marie, soeur
d'Aaron, qui sur les bords de la mer[tais. ce
Rouge, après l’engloutissement des bu ds à quoi je pen-
se?
Egyptiens, dansait au son du tambou- |
rin en chantant la gloire de Dieu.| ÆRusticus—Non. A quoi?
Rappelez-vous ce qui est raconté au] Svlvius—Vous dites que la danse
deuxième livre des Rois: “David etin’est pas intrinséquement mauvaise,
toute la maison d’Israel dansaient| qu'elle peut être un art véritable ou
devant Jéhovah au son de toutes sor-| l'expression des plus nobles senti-
tes d'instruments de bois de cyprès, | ment. Enfin, vous observez avec raison
de harpes, de luths, de tambourins, de|que la danse a son fondement même
sistres et de cymbales.” dans notre nature, qu’elle est quelque
Sylvius—Oui, mais cèéla se passait chose de très humain qui se retrouve
dans des temps très anciens. chez tous les peuples et dans tous les
Rusticus-—Dans toas les temps, la!temps. Dès lors, ne ferait-on pas
danse a été un moyen d'exprimer les | Mieux, au lieu de faire tant d'efforts
* sentiments les plus élevés de l'hom- ! Pour abolir les mauvaises danses, d'en
me. Souvenez-vous de ce qu'on lit|créer de belles et de bonnes? |
dans la vie d'Anne de Jésus, une des! Rusticus—Sans doute. Ce serait
premières filles de sainte Thérèse et|une idée à propager parmi les jeunes
fondatrice du premier “Carmel” de filles de ia bonne société, du moins
Paris. Tenez, nous allons trouver cela | Celles qui ne boivent pas encore d'eau-
dans “Brémond”. Voici: “Un jour,!de-vie. Je ne sais s'il en reste beau-
en récréation, soeur Thérèse de Jésus ! Coup. Avec les autres, il n'y a rien à
chanta. . . de sa voix angélique, des |faire: elles vont au bal pour boire rt
complets dont voici le refrain: quand elles ont bu, il leur faut, com-
© anges glorieux me bien vous pensez, des danses peu
Venez guérir mon âme, emportez-la |Sévères. .
aux cieux. Somme toute, votre idée est bonne:
“Ces paroles firent une telle im- (l faut remplacer et non supprimer: il
pression sur la Mère Anne de Jésus faut donner un aliment licite à l'ins-
qu'elle mena ses filles devant le St- tinct inné de la danse et faire la part
Sacrement, où, transportée, commeldu feu. Pie X, de sainte mémoire,
David devant l'Arche, on vit cette |l’avait bien compris lorsqu'il proposait
vénérable Mère plus semblable à unl'a “furlana”. Je ne connais pas cette
séraphin qu'à une créature mortelle, danse italienne, mais il y en a encore
former certains tours dans le choeur, [une foule d'autres. Les danses espa-
‘’chañtant et frappant des mains selon |gnoles, portugaises, basques, sont ra-
“les manières des espagnoles, mais avee|vissantes; les menuets, les gavottes
tañt de majesté, de douceur et deld'autrefois sont exquis, et je supnose
gravité que, saisi d'un saint respect, | due les vieilles danses canadiennes et
on se sentait intérieurement touché|françaises ne sont pas vilaines non
et élevé à Dieu. Nos Françaises, peu | PIS.
accoutumées à ces pieuses démonstra-| Sylvius—Si quelques dames du
tions, n'en furent pas moins édifiées | monde étaient assez bonnes chrétien-
un bonheur tout particulier?
Et comme je regardais sans deviner
sa pensée:
—C'est de le voir se détacher lu-
poussoir ?
—Te rappelles-tu, continue tal en
s'animant, le tableau de la salle
Craffard, par Jean Béraud? Tu sais,
un infect boui-boui plein de poussiè-
re et de fumée, sur des planches, au
milieu des vapeurs du tabac, des éner-
gumènes gesticulent, des citoyens in-
jurient des journalistes, la pipe aux
dents, prennent des notes, désirant
quelque chose, une petite assommade
à sensation qui ferait vendre leur
papier; il y a même une grosse ma-
trone, pour compléter le tableau, qui
hurle dans un coin les revendications
féminines.
Eh bien je me dis que ces entrepôts-
là vont fleurir cette semaine un peu
partout; il y en aura dans toutes les
villes, dans tous les quartiers, chez
tous les mastroquets, dans tous les
âteliers; et moi, au lieu de toutes ces
saletés-là qui me dégoûtent, j'ai ça!
... Et, d'un geste d'infini contente-
ment, il embrassait l'horizon magnifi-
que, où, dans le calme du soir, le so-
leil se couchait au milieu des chants,
des parfums et des fleurs!
L 3 * +
—Au moins, iras-tu voter? lui dis-
je. ;
—Voter? Bah! dépenser 100 francs
de. voyage aller et retour À Paris,
merci, je n'estime pas tant que ça
ma voix.
À ce moment, je me trouvais bien
en face de lui, et je vis clairement
qu'il craignaït une attaque sur toute
la ligne, ces questions-là ayant le pri-
vilèêge de l'exaspérer immédiatement,
mais il fallait en parler, je ne voulus
pas faillir à mon devoir. ‘
—ÆEcoute, lui-dis-je, tu as mis toi-
même la question sur le tapis: le vin
est tiré, il faut le boire. Que tu fasses
le sybarite, le dilettante, dans une
phase critique que traverse le pays
ce n'est pas très joli, surtout pour
toi qui es riche, influent, considéré.
Je connais des pauvres diables d'ou-
vriers qui, au soir de leur journée de
travail se crèvent le tempérament
non seulement toi, tu dois voter, mais
tes deux domestiques aussi; ce Sera
trois cents francs de voyage, mais il y
a des jours où le devoir coûte plus
cher, puisque parfois il exige la peau.
Accumule toutes les raisons possibles;
dis-moi que la vue des murs bariolés
de mensonges te donne des nausées, !
que ta voix est une goutte d'eau dans
l'Océan, que tu as bien le droit d’être
un mois tranquille; je te réponds
simplement qu'il y a quatre ans, on a
vu un candidat passer à une voix, une
seule, de majorité, et que cela sufñt
à un chrétien et à un Français pour
justifier tous les déplacements et exi-
ger tous les sacrifices.
Certaines figures sont 1e miroir fidè-
le des sentiments du coeur.
X. . en possédait une de cette
catégorie-là; à mesure que je parlais,
je suivais sur sa figure la progression
de son mécontentement qui éclata à
ma conclusion.
—Ecoute, mon cher, me répondit-il,
tu es un charmant garçon, tout le
monde le dit, et tout le monde a
raison: mais tu es cramponnant avec
permets même les -danses modernes. | mineusement avec Paris comme re- la politique, et surtout tu me gâtes
le paysage.
—Blanche, ajouta-t-il,
“Soir”, de Gounod?
Et comme elle répondait “oui”;
—Eh bien! petite, il va falloir en
chanter quelques mesures pour re-
faire les dégâts de l'ami Edmond.
Et pendant que la pauvre enfant
chantait les paroles de Lamartine:
Le soir ramène le silence. . .
au milieu de ce décor si merveilleu-
sement approprié au sujet, je son-
geais aux petits, aux ouvriers qui,
dans les rues étouffantes, vont de
porte en porte demander des voix et
susciter des votes, qui sacrifient leur
malheureux dimanche pour surveil-
ler un scrutin et assurer une élection.
.. Je pensais aux cantonniers qui se
font révoquer, aux officiers qui bri-
sent une épée très chère, aux curés
de villages perdus au fond des cam-
pagnes, et qui voient leur traitement
supprimé d'un coup de plume, parce
qu'ils protestent quand même contre
les calomnies scélérates. . .
+ L 2 L 2
Quinze jours après, les scrutins de
ballotage étaient finis. A minuit seu-
lement on connut le résultat définitif.
Malgré des efforts désespérés, mal-
gré un- immense terrain reconquis,
nous étions battus. .. oh de très peu,
mais battus!
X. . . avait tenu sa parole, et n'a-
vait bas bougé de sa villa.
La mort dans l'âme, j'allai le lundi
matin à la poste et je lui télégraphiai
là-bas, dans sa petite solitude enso-
leillée, pleine de silence et de frai-
as-tu le
i cheur:
Sommes battus, franc-maçon
triomphe à “deux voix”
seulement de
majorité. Merci! *
Et maintenant, si lon me demande
quelle idée je me fais du maïheur,
j'étendrais la main vers l'Ouest, vers
la villa de X. . . et je dirais: Un
malheureux. . .? C’est cet homme là!
Il a sur les mains le sang de la
Patrie. 4
Pierre L'ERMITE.
Une lé
gende
La paroisse est lointaine où se basse
le fait. . . qui lui-même se perd dans
la nuit des temns. Du reste, je ne me
{souviens plus à quel saint on l'avait
confiée. |
En tout cas, il y a de cela bien des|
si facile, et du coup, il en échappa sa
queue qu'il avait gardée sous son bras,
jusque-là. . . et disparut, laissant a-
près lui une traînée d'étincelles et
une forte odeur de souffre,
Jugez de la surprise des bonnes gens
ait lieu de plaindre les jeunes de
payer d'audace en face des luttes, à
soutenir pour bien vivre sa vie, et de
faire, le mieux possible, et dans les
meilleures conditions, sa place au
soleil. .
Dans le monde, à qui veut agir, il
faut une certaine dose de confiance
dans le but que l'on se propose, dans
les moyens que l'on emploie. I faut
avoir confiance en soi-même. Ce qui
ne veut pas dire qu'il faille s'aveugler
sur ses mérites, et s'illusionner jus-
qu'à la fatuité. Ceux qui tombent
dans cet excès, ou dans cette erreur,
ont généralement trop confiance
leux, et les conseils ci-dessous n€ s'a-
‘dressent pas à eux.
Chacun de nous est dépositaire de
facultés, d'énergies, de qualités qu’il
doit développer. Or ce développement,
cette utilisation de ces facultés ou
talents ne peuvent s’opérer pleinement
que si nous avons foi en notre valeur
intellectuelle ou morale.
On ne saurait trop habituer l'enfant
de bonne heure à acquérir cette assu-
rance en face de la vie, cette convic-
tion de sa valeur qui lui sera une
garantie dans la lutte, une garantie
de succès dans les entreprises de sa
vie. Et pour cela, qu’est-il de mieux
que de Fhabituer à observer par lui-
même, à juger des choses par lui-mé-
me, et à rendre par Jui-même une
décision quand c'est le temps.
L'indécision, voilà un obstacle à la
formation de Ja volonté. Il faut donc
s'habituer à ne pas toujours flotter
entre le “je le ferai ou je ne le ferai
pas.” ,
Pour que l'enfant acquiert cett
confiance si nécessaire dans la vie, il
est évident qu’il a besoin d’encoura-
gement, il lui faudra comprendre qu'il
est capable de bien faire, eb pour cela,
ne lui ménageons pas les félicitations,
lorsqu'il en mérite. Il est Aussi dange-
reux de se taire en face des petits
succès d’un fenéant, sous prétexte de
ne pas le rendre vaniteux, que de le
complimenter à tout propos. Il est
permis à un enfant d'avoir des pré-
férances, et il ne faut pas les mépri-
ser devant lui, mais s'appliquer à lui
faire aimer et préférer le plus beau,
le meilleur.
Si lenfant n'est pas brillant, il ne
faut pas le railler ni ridiculiser ses
insuccès. A force de s'entendre dire
qu'il est un imbécile, un enfant de-
vient gauche, timide, et niais. C'est
ainsi que Jon éteint chez lui toute
spontanéité, touté initiative.
Dans le monde, que de jeunes ta-
lents se sont ainsi atrophiés, qui se
seraient développés et auraient vu
leurs efforts couronnés, si dès le début
de leur carrière, alors que l’encoura-
gement était si nécessaire, la raillerie
ou un parti-pris ridicule et souvent
envieux, n’était venu étouffer cette
effervescence de jeunesse industrieuse
et confiante. ; -
C'est aux mamans surtout que les
enfants, doivent l'éducation de leur
caractère, c’est à elle que bien souvent
ils doivent le succès de leur vie.
Un orateur célèbre déclarait un jour
devoir les succès de sa carrière lumi-
neuse à une larme d'approbation
émue, surprise le soïï de sa première
conférence publique dans les yeux
maternels.
O
La première
vocation de
la femme
|
|
A une certaine époque de son exis-
tence, l’adolescente voit s'ouvrir de-
[vant elle trois grandes routes: la vie
religieuse, le mariage, le célibat dans
le monde. Si elle est sérieusé et bonne.
Le pain fait avec la farine Robin Hood
a meilleur goût |
Aux blessures de l’homme,
Mais j'ai compris qu’en toi
Lorsque perlent des pleurs
Pendant que
grand'mère dort...
Elle est ma grand'mère, très belle
même dans sa robe sombre recouverte
d'un grand tablier blanc; quelques
mèches de cheveux sortent de sa coïf-
fe antique; son visage est calme et un
peu souriant. .. 1 ‘
Assise au coin du feu,.elle tricote
depuis le lever du soleil, “les grand-
mères sont matinales”; elle a quitté
ses broches juste pour prendre ses
frugaux repas. Et le soir, après sou-
per, elle s’est remise vaillamment à
l'ouvrage. L'hiver prochain, les enfants
apprécieront la chaleur de ces petits
bas confectionnés avec tant de soin
par l’aïeule vénérée.
Grand'mère tricote toujours, ses
doigts enfilent la laine dans les bro-
ches, les mailles succèdent aux mail-
les, mais ses paupières s’alourdissent,
les mailles passent plus lentement, la
lampe baisse et les éclairs des broches
d’acier, sont plus rares: sa tête pen-
che doucement sur son épaule. . . ses
yeux sont clos. . . elle est assoupie. . .
Tout à coup, le peloton de laine
roule sur les genoux de bonne maman,
il tombe à terre, et entraine avec lui
le petit bas à moitié terminé.
Le bruit a fait sursauter Minet, le
petit chat noir qui dormait paisible-
ment sous le poêle; il se lève, s’étire,
fait le gros dos, puis effronté comme
un’ page, insatiable d'amusement,
court au peloton. Quel jouet rare pour
Minet. il le pousse gentiment avec sa
patte, le fait tourner et s'enroule la
laine autour du corps, l'échiffe avec
ses petites griffes. Comme il rit dans
ses blanches barbes de chat!. ..
L’attention des enfants s’éveille, ils
ont bien du plaisir à le voir gamba-
der. Minet continue son manège, fait
le tour de la cuisine avec le peloton,
ile passe à travers les pattes de la
table, et le pauvre tricot, lui, tout
poussiéreux, git dans un coin, les
mailles sorties des broches, la laine
cassée, quel désastre!
—Jean, le plus âgé, et surtout, le
plus sage des enfants arrive, il enlève
Pobjet préféré @e Minet, qui s'en va
tristement se recoucher sous le poêle,
Jean gronde doucement ses petits
Sourire
Pour dérider le front qu’accable la douleur,
Qui pourrait t'égaler, Ô sourire
Sourire caressant, bon sourire enjoJeur -
Qui nous chante l'amour, tout en berçant notre âme?
Puissance qui domine en l'intime du coeur,
Tu nous prouves pourquoi Dieu fit comme dictame,
De l’'étränglante angoisse à Yeffarante trame:
Ah! la terre sans toi semblerait un désert,
Un Gobi sans confins, un vaste monde aride,
Où vivre serait lourd, aimerserait amer!
Que ce n’est pas en vain que la femme sourit
années, le bon curé de ce village,|qui aperçurent, le lendemain. fière-
voyant sa vieille église crouler pierre; ment dressé dans le clair matin, le
à pierre, eut bien voulu en construire | Superbe clocher effilé, devant l’allé-
frères, leur faisant comprendre com-
bien ce qui les amusait, ferait de la
peine à leur aïeule; il ne faut pas
elle s'appliquera alors à bien connai-
tre, de ces trois voies, celle qui la
conduira plus sûrement au Port.
que les autres.”
Sylvius-—Ce sont des histoires du
dix-septième siècle!
nes et assez intelligentes pour com-
prendre l'importance de la chose, ce
serait vite fait: elles se concerteraient
Rusticus—Encore une fois, cela nelet réaliseraient très vite la résurrec-
change point. Allez en Espagne, à|tion des danses nouvelles, conformes
Séville vous y verrez la danse des|à la morale et infiniment pius jolies
“seis” devant le St-Sacrement. Dans !que les danses malpropres d’aujcur-
les processions, quand on porte la|d’hui. SENEX.
statue de la Vierge, des jeunes gens | a Semaine religieuse).
[Recette spéciale pour
L'amour
“A le jus de raisin
Aimer, c'est ne plus pensef-"à soi ns _ ;
2 ne PE ! 1 pinte de raisins asse de sucre
pour ne penser qu'aux autres. "ii bocal dène pit
5 Stérilisez parfaitement le bocal;
Le doute, c'est le naufrage de! mettez-y les raisins et le sucre: rem-
amour. he avec de l'eau bouillante jus-
qu'à ce que ça déborde; bouchez et
mettez do cêt£. Prêt à être employé
jau bout âe un à trois mois. Fait de
fcette façon, le jus de raisin ne fer-
|mente pas tant qu’on le tient bouché.
* # *
#* à
L'amour et le devoir sont les assises
du bonheur.
CES É
On va jusqu'à aimer une. peine qui
A
D TT ds
nous vient de l'amour. ! E o, Pourquoi? De
‘ + + + : Le petit fils—Pourquoi est-ce tou-
- La souffrance tonifie l'amour. ‘fjours une femme qui. représente la
Victoire? |
Le papa.—Attend ‘tu seras
‘marié. tu comprendras!: -..."
#* + -+ Es
de la flamme dans les
RARES
L'amour met is! Quand
|. Le diable.
une plus solide; et dans son pauvre]
presbytère il rêvait ce soir-là d'une
jolie fièche ajourée qui s’élèverait bien
haut dans la nue. .. Mais les moyens
d'y arriver, je vous le demande, quand
on n'a qu'une centaine de paroissiens
... et pas riches.‘
Donc; ce samedi-là, les confessions
finies, il comptait bien pour la mil-
lième fois ses maigres ressources, lors-
qu'il vit tout à coup entrer dans sa
chambre un grand monsieur basanné,
tout de noir vêtu, soigneusement gan-
té, et qui dissimulait avec précaution
quelque chose sous son bras.
De surprise, le vieux prêtre sursau-
ta. L'autre saluant d’un geste. sec, lui
dit: “Ecoute, l'abbé, je suis Lucifer.
Tu veux une église? un joli clocher|
de dentelle qu'on puisse a
d'une lieue?. . . et tu es trop pauvre
}
pour lavoir. &h! bien, si tu le veux,
je la construirai en une nuit!”
Le curé, qui avait repris son sang-
froid, répondit: “Toi,.mon bonhom-
me, tü ne m'offres pas cela sans con-
dition, je te connais! Et comme je n'ai
pas grand'confiance en ton honnêteté,
je tiens à savoir d'avance ce ‘que tu
exiges. Allons, par Satan!”
—Eh! bien, soit: je te construirai
ton église si tu veux me donner tou-
tes les âmes de tes paroissiens qui
mourront entre la grand'messe et-les
vêvres, le prémier dimanche.qui sui-
yra. J'ai dit.”
—Entenän! :
—Alors, signe-moi ce contrat, dit}.
le Cornu qui sortit de sa poche |
parchemin roussi, car j'ai défiance
des gèns de tn espèce.
Sans hésiter, le prêtre :apposa son
large paragraphe sur la feuille mau-|
s
dite, tout.en disant: “Demain au lever les autres “ont dit. quatre. . Comme
du soleil, me faut mon église”
— so s
à
gresse du curé, devant cette merveille re Fes “ ae Se Ron
d'architecture, comme jamais on en psychologique SAME Pres ane
vit VU chose que la jeune fille, même sérieu-
La grand'messe commença au mi- es souvent ou du moins oublie,
lieu de bien des distractions. Mais cest quil est ie Acanon PH
lorsqu'au prône, l'abbé Nicolas annon- |* QUE Femme Tone divine entre
ça la fatale nouvelle, tous les coeurs|(0UteS, Cette vocation c'est la sout-
se serrèrent. . . L'abbé serait-il deve- RARE Le :
nu fou?. . . Et pourvu que le Père QU "dans Heu mie du plan divin,
Eternel prolongeât au moins jusqu'au 1 1émime = HÉASlEMENt à ppelée au
déclin du jour tous les malades du FRE Eee ele qui doit, la pre-
village! Certes, l'on priait avee fer- | PTE sdouter sur mangue à le
veur!... et tous les vieillards trem- FRPSION cu ERrBt c'est la femme
latente chrétienne qui doit gravir les plus
Et voilà que gravement de sa Slus: pénibles calvaires. Le Créateur l'a
belle voix, le célébrant entonna le Fou eu et rest gens ce but qu'Il
terrible “ITE MISSA EST”. . . mais créa l’âme féminine Si sensible; qu'il
pour reprendre sans respirer “Deus lui donna, en même temps, une si
n'en a que deux. |
Ë J
ne croyait pas la victime gagné le prix. :.
in adjutorium. ..
Car, ce jour-là, on ne sépare guère
grand'messe des vépres.
Et voilà comment, pour une fois, le
diable. fut bien joué. . . et le lointain |
petit bourg doté d'une église comme |
cn n’en à jamais vu d'autre. |
Mais le diable se le tint pour dit et
.- ne construisit plus d'église,
0 0 0——— ——
la
. PA
:
Le plus près
Jeannot accourt triomphalement
auprès de sa mère et lui annonce que
le professeur lui a donné une récom-
pense.
_—Une récompense? Pour quelle
raison? ui dit sa mère. :
—-Le professeur a demandé combien
de pattes avait .une autruche et ‘jai
répondu: Trois. j
—Trois . pattes? Mais une autruche
.—Je le Sais maintegant. Mais tous
étais le-plus près, c'est m
DR EE
oi qui ai
sa * compagnie,
valons rien ‘si
broyées. ‘°° :
grande puissance intuitive.
De là, il ne faut pas conclure, mes
amies, que la souffrance est pour nous,
une fatalité; mais ne serait-il pas
louable de l’accepter comme une véri-
table nécessité? . .. AK! si on la com-
prenait mieux cette nécessité, gl y|fort, elles s'y entendaient autant. dans
aurait beaucoup plus dè bonheur etlles travaux extérieurs comme dans
de. persévérance dans l'état de vie que
lon embrasse; il y aurait moins de!
désillusions et plus d'enthousiasme; il
y aurait moins de blessées et plus de
victorieuses! ;
Jeunes filles qui choisirez bientôt un
état de vie, retenez bien ceci: La
souffrance est partout: dans les palais
comme dans les chaumières, dans lés
foyers Comme dans les cloitres,; au
sein .des honneurs comme dans les
infortunes. Ne la fuyez donc pas car,
tôt où tard, elle saura bien vous re-
trouver. Allez plutôt vers elle: c'est
une bienfaitrice; aimez-la, restez en
porter du fruit à no
tre âme; nous ne
‘Françoise MICHEL.
.L'Action Catholique).
Fees
a
‘On peut dire que le progrès du Cana-
La souffrance fait |.
nous n'avons été
laisser son tricot à la merci du petit
tsran.. L'enfant chäritable essaie de
réparer le dommage de son mieux, et,
sur la pointe des pieds, va déposer le |
tout sur les genoux de grand'mère.
Celle-ci se réveille et se croyant
prise en flagrant délit, reprend vite
son, ouvrage. “Mais, Ô misérables en-
fants, qu'avez-vous fait”
Devant la confusion des bambins,
qui essaient d'expliquer l'aventure,
elle dit: “Petits lutins, je vous par-
donne votre espièglerie”. Et Minet ne
fut pas battu.
Témoin .de cette scène, j'admirais le
visage vénérable de cette femme hé-
roïque; je croyais voir sur son front
une auréole .presque lumineuse. Ses
mains ridées et brunies, me prouvent
le labeur incessant de son adolescence
et de son âge mûr.
Oui, nos grand’'mères canadiennes
ont bien travaillé, elles ont souvent
partagé la lourde besogne du sexe
ceux de l'intérieur; elles tissaient, sl
laient, faisaient même des ane
1
da est dû un peu à nos grand'mères
ë MYRZA.
00O0-
Mieux choisi
—Sitôt que jo serai votre beau-frère,
Mie Lucie, je vous Chercherai un
gentil petit mari. TA
Je Vous remercie, mais je vous |
préviens ‘que j |
€, Suis plus difficile qu
ma soeur. Je Fe GE re
DUO
PO
î “-brachets, perches
. ÉTAUX nt tan
ere JAM
"©! MARCHE
DOO0POSE
ISSONS
Anchois,
PDO
DO DUC OY .
DES LACS ET DE L'
s
» etc. ete.”
“A:POISSON DE LA VILLE :
x
sai
un sourire vainqueur
tout mon bonheur réside,
aux yeux qu'elle chérit.
Louis COUPAL.
La poésie du ménage
|
|
La science domestique vient d'être
qualifiée aujourd’hui d'un titre grand
et noble que l'on nomme: poésie du
ménage.
. I faut d'abord savoir ce que l'on
enténd par poésie: Dans son sens le
plus large et le plus étendu la poésie
est la création dans les arts. Maïs
dans un sens plus ordinaire et plus
restreint, la poésie est l'expression du
beau, idéal de la belle nature par le
langage mesuré. Pour en trouver l’o-
rigine il faudrait remonter au berceau
du monde, car, à dit Châteaubriand:
“l'homme a d'abord chanté et il parla
ensuite”. Comment donc pourrons-
nous faire Pepplication du mot poésie
dans la science ménagère?
Il nous est facile car tout est poésie
pour celui qui sait se faire poète et
qui aime son art avec amoul. Ces
modestes soins pour la plupart sans
attraits, que requiert l'art ménager,
ont pour l'âme qui sait se plier aux
réalités de la vie, un langage secret
qui parle du devoir et du dévouement.
Puis c’est un art, une poésie qui s’ap-
prend, et on y devient plus ou moins
habile suivant le degré d’application
que l'on y met. °
Voyons donc les jeunes filles de la
maison de Saint-Cyr, sous l'habile
direction de Mme de Maintenon; elles
sont là, loin des châteaux de leurs
riches parents qu’elles ont quittés afin
de devenir les femmes capables de
conduire un foyer au milieu des exi-
;gences de la royauté et de l'honneur.
[en est-il pas assez pour attester que
1la science ménagère, loin d’avilir la
: femme, lui fait acquérir un sentiment
[plus vif de la réalité des choses, une
pondération qui est en même temps
une force pour la vie.
Ah! elle est grande l'importance que
toute jeune fille, sans tenir compte
du rang qu’elle occupe dans la société.
doit apporter dans l’accomplissement
des moindres travaux domestiques.
On oûblie trop facilement que cette
science est une des premières qui doi-
vent orner l'esprit de la femme.
-La science domestique est donc un
puissant moyen d'éducation sociale.
Elle démontre même aux femmes du
grand monde que la fortune ne les
libère pas de leurs devoirs vis-à-vis
de ceux qui les entourent et que Ja
maitresse de maison tient dans ses
mains l'avenir de la famille et de Ja
société!
C. MOJIRETTE.
D ÉRÉRARStS testet hhn de se ee 2 SE
Ca
‘LES COMMERES
(A la manière de La Fontaine)
La commère ayant jasé
Sur chacun sans pitié,
Se trouva fort dépourvue
À certaine heure venue:
Pas un seul petit potin. ..
Pas d'histoire pour demain. . .
Elle alla crier famine.
Chez Michelle, la voisine,
La priant de lui donner
Un sujet pour cancaner
Jusqu'à prochaine nouvelle —
“Je te paierai, lui dit-elle,
En même espèce, sans mal.”
Michelle est fort curieuse:
Faut bien avoir un défaut.
Déjà flairant un régal,
"Que me direz-vous de beau?"
Dit-elle à la colporteuse.
“Je placoterai” vraiment
Tout le jour, ne vous déplaise”.
“Placotons. .. J'en suis fort aise
On a dit dernièrement,
(Ma chère; c'est entendu,
Taisez où vous l'aurez su). ...
a
\
Mi-voix ça continue. . .
. A s
La fable au féminin lue,
Aux hommes peut se traduire,
Sans -pour ça d’eux-trop médire.
‘ MOUSSIA.
+
flétan, morue, hareng,
Sons Snlés où fumes ‘.
aumon,
— Pois
“Télépuou
22581
JONES
° +7 TOGTOBRE 1981.
Nouvelles” ecclésiastiques du diocèse -
‘Le Grand Séminaire Mazenod s'est
ouvert, dans l’un des. pavillons du
Collège Mathieu, à Gravelgourg, le
15 septembre. Le R. P. Edouard La-|
montagne, O.MI, Supérieur du Col-
lège, en est aussi le Supérieur. Il aura
cette année une quinzaine d'étudiants
en théologie. Outre Mgr l’évêque le-
quel s’est réservé le Droit canon et la
.Pastorale, le Séminaire compte quatre
autres professeurs: le R. P. Edouard
Lamontagne, O.MI., pour la morale;
le R. P. Alexandre Josse, O.M.I., pour
le dogme; le R. P. Adélard Beau-
champ, O.M.I, pour l'histoire ecclé-
siastique et l’éloquence sacrée; le R.
P. Wilfrid Piédelu:, -O.MI, pour
l'Ecriture Sainte;-le.R. -P. Maurice
Dussault, OM, le chant ecclésiasti-
que; la liturgie aura bientôt un titu-
laire. , !
|
Le Collège Mathieu a une rentrée
de près de 70 élêves. Il en avait eu,
il y a trois ans, 178, puis 145, et l'an
passé 87. Le résultat actuel est sur-
prenant, vu les circonstances écono-
miques de la région. Il est dû princi-
palement aux dons et promesses ve-
nus de l'Est, Forts de cet espoir, on à
ouvert le collège à tous les élèves ju-
gés dignes de continuer leurs études,
surtout en vue du sacérdoce. Malgré
le peu de ressources, espérons que
cet acte de foi en la Providence sera
béni. Le collège si cher au regretté
archevêque de Régina, qui l’a institué
-et dont il porte le nom, pourra con-
tinuer son oeuvre salutaire, si les se-
cours attendus ne lui font pas défaut.
Le personnel est des plus encouragés.
Les collégiens eux-mêmes, la plupart
devant à des bienfaits insignes ou à
des prodiges d'économie leur admis-
sion, témoignent d'un bon esprit qui
reporte aux temps héroïques des vieux
‘collèges du Québec. C’est: du reste, on
est heureux de le proclamer, à la
vieille providence que le Collège Ma-
thieu devra, il faut l’espérer, d’avoir
triomphé des périls dont il a été et
est encore menacé.
Les autres institutions du diocèse
ont un égal courage. Dans les cou-
vents, les pensionnaires se comptent
sur les doigts. Mais, grâce à Dieu,
chacune des oeuvres tend sa voile se-
lon le temps.
Le dimanche, 16 août, Mgr l’évêque
a tonsuré dans la cathédrale M. l’ab-
bé Morin, incordiné au diocèse. A
Mazenod, Sask., le dimanche 13 sep-
tembre, Son Excellence a conféré au
‘F. Armand Veilleux, O.M.I, le sous-
diaconat, et dans la même semaine,
le. Samedi des Quatre-Temps, 19 sep-
tembre, le diaconat au même. Ce sont
là les premières ordinations dans le
diocèse de Gravelbourg depuis sa
création. Ù
"Le mardi, 22 septembre, trois étu-
diants en théologie ont revêtu la sou-
-tane, selon les rites en usage dans les
Séminaires: les abbés Ls-Philippe Ro-
bitaïlle, Arthur Moquin, John Roche,
tous trois pour le diocèse de Gravel-
bourg. Mgr l'évêque à prêché lui-mé-
me la retraite au Grand Séminaire
Mazenod, à la même époque.
, Outre les travaux de la visite pas-
torale dans toutes les paroisses et!
missions du diocèse, Mgr avait déjà
préché, au cours de l'été, les retraites
ecclésiastiques des diocèses de Win-
nipeg et de Saint-Boniface, la retrai-
te annuelle des Ursulines de Prelate,
et une retraite fermée pour hommes
et jeunes gens, au coilège Mathieu,
où vingt-huit retraitants dont plu-
sieurs professionnels, suivirent ‘les
exercices, du ler au 5 août.
Un noviciat des Religieuses de Jé-
sus-Marie a été établi à Gravelbourg.
‘La Révérende Mère Ste-Elizabeth,
depuis de longues années Maïtresse
des novices à Sillery, vient en prendre
la direction. Cing novices de Sillery,
originaires de l'Ouest, sont revenues
à Gravelbourg, le vendredi 18 septem-
bre. Sept ou huit autres doivent com-
mencer sous peu leur postulat.
Un salut pontifical dans la cathé-
drale a marqué le premier anniver-
sairé de la consécration de Mgr l’évé-
que qui a répondu ensuite aux senti-
ments exprimés au nom du clergé et
des fidèles par le R. P. E. Lamontagne,
O.M.I. Supérieur du Collège Mathieu.
L'église Saint-Joseph de la mission
de Milly, qui a été supprimée, est
transportée à la paroisse de Glent-
worth, où elle sera bientôt rouverte
au cuite.
La mission de Laucer, Sask., aura
désormais un prêtre résident dans la
personne du R. P. Kelz, O.MJI, que le
R. P. Provincial des Oblats de langue
allemande vient d'y envoyer.
Le R. P. J. Pietsch, O.M.I, assistant
du Rme Supérieur Général des Mis-
sionnaires Oblats de Marie Immacu-
16e, Mgr Dontenwill, a visité les mai-
sons de l'Institut dans le diocèse. Il a
été reçu à l'évêché par Mgr l'évêque.
Le R. EP. A. Perbel, O:MI., chef du
secrétariat des missions établi à la
maison générale. des Oblats, à Rome,
a été aussi l'hôte fraternel de Son
Excellence, les 1-3 août. ‘
_. Le R. P. Alexanüre Josse, O.MI.
du Vicariat de Grouard, est mainte-
nant dans le diocèse de Gravelbourg,
cédé par Mgr le Vicaire Apostolique
au Grand Séminaire Mazenod pour y
enseigner le dogme. Ce Père, au nord
depuis trente ans, a fait ses études à
Rome. .
Lé 15 septembre, Mer est allé pré-
sider le pélerinage annuel organisé
dans le diocèse à la grôtte de N.-D
de Lourdes, de Verwood. Son Excel-
lence y a prêché en français et en
‘anglais le matin et l'après-midi. Il y
a'eu procession aux flambeaux, le
soir. Grand nombre de pèlerins s’y
sont rendus, venus surtout des ‘pa-
roisses du sud. - è
Le
DOSDSODOSOOOOODOOOSO
‘A la suite d'une réunion des mem-|
bres du Secours diocésain organisé
l'an dernier par Mer l'évêque, M.
Favocat Coutu a été nommé prési-
dent, M. J. A. Fournier, vice-prési-
dent, et M. J. Audet, secrétaire. L’ab-
bé Jérôme en reste le directeur. Au
nom du Comité, Mgr l'évêque a fait
jappel à TESst pour obtenir quelque
secours, surtout des vêtements, en fa-
veur des affligés du diocèse. Il a aus-
si offert la collaboration du clergé
ainsi que du comité du Secours diocé-
sain à la commission de secours
(Relief Commission) instituée par le
gouvernement provincial.
Oo
CELLE D’HIER
DODOODODOOSDOCDOODOOOSO
DODOOCOODOOHOCTODOODOIDOGOOO
OOOGODOODOODODODOSOOSO OC
COS OODODDIODOOODOTOS
CODODODOO
LA: SURVIVANCÉ
PAGE 3
... et
S@
DOOCE-DTO
._ Excès de biens
Le mal de notre
“La nouvelle récolte de coton at-
teindra quinze millions de balles; elle
sera donc égale à celle de l'an dernier
qui n’a déjà pu être absorbée par l'in-
dustrie; le Farm Board des Etats-Unis
a proposé aux fermiers d'en brûler le
tiers. A cette condition, il accepterait
de leur acheter sept millions de bal-
les”. Ce paragraphe, lu dans mon
journal, me fit rêver. Déjà, il y a
quelques mois, j'avais appris qu’au
Brésil on brûlait du café dans les lo-
.|comotives et qu’on en jetait à la mer.
À la mémoire de Mile Yvonne
Sylvestre
Comme tant d'autres, la première |
fois que je la vis, je fus conquis, car
elle avait une âme conquérante, pres-
que toujours victorieuse.
Casquée d'abondants cheveux noirs,
sa tête ronde, pleine, exprimait un
curieux mélange de joie,—par les
lèvres rouges toujours prêtes au sou-
rire, le nez court et retroussé des es-
piègles, tout le riche coloris du frais
visage_—et de sérieux, d'un sérieux
pensif dans le front un peu bombé,
d'un sérieux étincelant dans les yeux
sombres et lumineux, profonds et ce-
pendant limpides. Le même contraste
se retrouvait dans toute sa personne:
une intense vivacité, la grâce légère,
une âme ailée, excellemment unies
avec" la forte, solide, plénitude du
corps. Je la revis souvent ensuite et
ma première impression ne fut jamais
démentie. Ardente au travail comme
au divertissement, elle était bien fille
de notre vingtième siècle et son acti-
vité n’était jamais rassasiée.
Survint pour notre peuple une heu-
Aüïlleurs, on fermait des puits de pé-
trole, des mines de cuivre. Dans les
plaines du Kansas, les fermiers ser-
raient leur ceinture à côté de la plus
belle récolte de blé que la Terre ait |
jamais connue.
L'humanité, pensai-je, en est-elle
humanité actuelle
fectée à la consommation”. Cette er-
reur a été commise, non seulement en |‘
Allemagne, mais aux Etats-Unis. Elle
est responsable pour une part de nos
malheur présents. Les Experts de
Bâle, dans leur rapport, l'ont dénon-
cée. “Il faut, disent-ils, répartir les
crédits de manière à augmenter le
pouvoir d'achat universel”. C'est fort
détails.
La crise actuelle est-elle sans re-
mède? Je ne le crois pas. Il faut se
garder de transformer les accidents
de la vie économique en catastrophes.
Si déraisonnables que soient les hom-
Î mes, ils finissent, sous la pression de
la nécessité, par prendre les mesures
que l'intelligence aurait pu leur sug-
gérer un peu plus tôt. Il y a trop de
DODODOHOODOOSSSO
PHDODOODOBOOODOC
arrivée au point où elle produira sans! coton, trop de blé? Ce coton et ce blé
effort plus de biens qu’elle n’en peut|se vendent à un prix qui est inférieur
consommer? Faut-il désormais nous|au prix de revient des fermiers?
réjouir de tout ce qui, jadis, nous|Soyez certain que, l'an prochain (ou
désolait? Lira-t-on dans les journaux! dans deux ans, ou dans trois ans,
de demain: “Grâce au ciel, des insec- , l'homme ne s'instruit que lentement)
tes ont dévoré la plus grande partiel|ces fermiers produiront moins. Un
des cotons du Texas. . . “Un utile dé- [jour la production tombera au-des-
sastre”: Nous avons le plaisir d'in-|sous des besoins. Brusquement la pa-
former nos lecteurs de la disparition, nique recommencera, mais à la haus-
par suite d'un tremblement de terre, |se. C'est la comédie de la crise cycli-
de la pluparë des plantations de|que; elle est classique dans le monde
caoutchouc de Malaisie. . . Hier à|des affaires qui la joue à intervalles
Rambouillet, le ministre de l'agricul- | à peu près réguliers et semble chaque
ture a été heureux d'annoncer aù Con-| fois en avoir oublié les péripéties et le
seil que la récolte sera inférieure à | 4énouement.
toutes celles des cinquante dernières
années. . .” Il me semble que ce pa-
radoxe mériterait quelques réflexions.
La première, c’est qu'il n’est pas du
tout prouvé que l'humanité, dans son
ensemble, produise trop. Ce serait
vrai si, sur toute la planète, tous les
A quoi le pessimiste répondra :‘“Tout
cela était vrai avant la guerre, mais
cette crise ne ressemble à aucune
autre. Nous avons atteint un point de
saturation. L’humanité ne peut plus
absorber une production que des mé-
ceux qui ne savent pas
@
POPODDOOODOOCODOOODDODOODODO
PHOPODODDODOCOOOOOS
Livres nouveaux
- Roman
“La chair décevante”
| par
Jovette-Alice Bernier
Tel est le titre du deuxième roman
qui vient de paraître aux Editions
Albert Lévesque, dans la série “Les
romans de la jeune génération”.
Tout comme Mlle Eva Senécal, avec
bien dit, mais on voudrait quelques|son roman “Dans les ombres”, Mlle
Bernier, jeune poétesse, débute dans
le roman psychologique. Mais alors
que Mlle Senécal fait de l'héroïque
| résignation d'une jeune femme le dé-
nouement de son récit, Mlle Bernier
en fait le mobile et nous révèle ainsi
les nombreux sacrifices que son hé-
roïne accepte pour conserver intacts
ts D CN ÉÉ RUÉ ÉORR R ÉCEEREEE
Le “Devoir” au Congrès
Eucharistique de Dublin
om
ganisation d'un pèlerinage national
canadien au Congrès Eucharistique
International qui sera tenu à Dublin,
Irlande, en juin prochain.
Ainsi que nous l’avons annonté il y
a plus d’un an alors que nous avions
engagé des pourparlers avec les direc-
teurs du Congrès, le “Devoir” a été
chargé officiellement par le Comité de
Dublin, du service de propagande et
de renseignements auprès des Cana-
diens de langue française—rôle que
le “Devoir” a déjà rempli lors du
Congrès Eucharistique de Chicago où
nous eûimes l'honneur de conduire le
plus important contingent de pèlerins
venus de l'étranger.
Précieux encouragement de S. E. Mgr Gauthier.—Le
“Devoir” agent de liaison du Comité de Dublin.—
‘La dernière main ‘aux préparatifs.
Le “Service des Voyages du Devoir” réussi dans le passé que nos futurs
est à mettre la dernière main à l'or-|pèlerins peuvent se confier à vous en
toute sécurité. Je vous offre mes meil-
leurs veeux et je demande au bon
Dieu de bénir ce voyage qui réserve
à tous ceux qui y prendront part des
joics réconfortantes et le plus vif
intérêt.
A Croyez, je vous prie, à mes senti-
ments les plus dévoués.
n GEORGES, arch. coad.
de Montréal.
+
Tous les détails de l’organisation
seront publiés prochainement. Disons
tout de suite que nous avons résolu
de la façon la plus pratique la ques-
tion du logement—véritable cauche-
mar du Comité de Dublin qui s'attend
+ +
Fort de l'expérience acquise à Chi-13 ja venue de milliers et de milliers
cago, à Sydney (Australie) et à Car-
thage où, partout, au Congrès Eucha-
ristiques tenus dans ces villes, le “Ser-
vice des Voyages du Devoir” fut à la
de pèlerins des quatre coins du mon-
de. Nous logerons et nous mangerons
à bord du transatlantique qui nous
conduira de Montréal à Dublin—et
tête d'organisations qui lui valurent|nous trouverons à bord toutes les faci-
de grands éloges. Nous ne négligeons |jités de réunion au milieu du plus
rien pour assurer le succès de l'entre- | erand confort désirable.
prise dont le premier gage est la sa-
L'itinéraire comprendra le séjour à
dans sa vie les sentiments de l'amour] tisfaction entière assurée à nos pêle- | avec visite de la ville et de la
et du devoir.
Cette évocation de l'ëmour mater-
nel esquissée en traits vigoureux dès
le début de l'ouvrage, prend toute sa
vigueur quand jJ'héroïne, après avoir
goûté des jours heureux mérités, se
heurte à des tribulations aussi cruel-
les qu'imprévues. C'est alors que lel
récit s'élève, tout naturellement, jus-
qu'au pathétique. Et si la jeune fem-
me ne peut résister à tant de décep-
tions, c'est qu'un courage humain est
impuissant parfois à supporter les
malheurs qui ne cessent de s'acharner
à lui.
Le style de Mlle Bernier est concis
et vigoureux; ses descriptions brèves
et évocatrices. Le récit est trépignant
de vie, Les événements se succèdent
avec l’âpreté de l'inattendu et les ré-
flexions de l’auteur, mélées à l’intri-
gue, rendent cette étude, subtilement
observée, digne de l'attention des mè-
res et des jeunes filles soucieuses de
rins.
région, l'assistance aux séances du
fe
A la confiance qu'a bien voulu nous | congrès et aux nombreuses manifes-
manifester le Comité de Dublin, S. E.|tations, y compris celles en l'honneur
Monseigneur l'archevêque coadjuteur | de saint Patrice: puis un voyage à
de Montréal a daigné joindre son très | travers l'Irlande du sud et du nord;
précieux encouragement. Voici la let-|4e 1à en Ecosse et en Angleterre sur
tre que S. E. Mgr Gauthier a bien
voulu nous adresser à la veille de son
départ pour Rome:
les traces de nos aïeux les Conqué-
rants Normands. Le voyage se termi-
nera à Londres où à Paris, ou pourra
Je suis heureux d’apprendre quelêtre poursuivi à travers la Belgique,
vous renouvelez l’excellente initiative | l'Allemagne, la Suisse, l'Italie et la
que vous avez prise au cours des an- |France, au gré du voyageur et à prix
nées dernières et que vous organisez d'un bon marché étonnant.
un nouveau pèlerinage à l’occasion du On peut dès maintenant demander
prohain congrès eucharistique delle prospectus que nous préparons en
Dublin. C'est un précieux service que écrivant au “Service des voyages, le
| vous rendez à ceux qui se proposent |‘“Devoir”, 430 Notre-Dame Est, Mont-
d'aller en Irlande. Et vous avez si bien | réal.
W. J. SPRUHAN
SAINT-PAUL, ALBERTA
Entrepreneur de pompes funèbres et embaumeur
re de vie plus féconde. De toutes parts | hommes étaient trop bien habillés,
fermenta le sang dans les veines Ca-| {6h bien noürris, trop bien chaussés,
tholiques et françaises. (Ce fut le
moment où tous se groupaient, se
formaient en un seul faisceau qui,
depuis, porte ce nom: “L'Association
canadienne française d’Alberta”.
Que se passa-t-il alors dans cette
âme de jeune fille?
Nul ne peut connaitre tous les se-
crets d'une âme. Il n’est pas impossi-
ble d'en deviner une partie. Ces yeux
profonds, pénétrants, ne pouvaient
manquer de voir, en .même temps que
les qualités et les bonnes actions de
notre jeunesse féminine, ses défauts,
ses défaillances, cette plaie surtout par
où se perd tant de notre sang: les
mariages mixtes.
Elle y songea, elle en parla, en dis-
cuta avec les plus réfléchies d’entre ses
amies. Elle se dit ce que l’un des meil-
leurs artisans de nos destinées, qui l'a
bien connue, résumait en ces nobles et
claires lignes: “Faire l'éducation pa-
triotique des femmes de demain, leur
faire aimer nos.traditions et leur don-
ner le désir et la volonté de les perpé-
tuer, de transmettre le feu sacré à la
génération dont elles seront la source;
leur tailler un programme d'action col-
lectif et les intéresser activement à
|
| toutes les oeuvres nationales.”
De ces méditations, soutenues par
une volonté souple et forte, par une
action persévérante, et grâce à l'aide
d’âmes soeurs de la sienne, naquit une
association dont nous avons tout droit
d'être fiers pour les beaux services et
les bienfaits qu'elle a déjà rendus,
qu’elle continue et continuera à don-
ner, et qui porte ce titre: “Les Bon-
nes Amies.”—Et, dans ce titre même,
où sous la gaieté des mots transpa-
rait le sérieux du geste, nous retrou-
vons tout entière la vivante person-
nalité que la mort a brusquement
emportée dans ses domaines d'ombre
et de silence.
* + Là
La mort peut anéantir le corps.
L'âme lui échappe, l'âme survit. Et
lorsqu'une âme ici-bas a su créer une
idée forte, l’idée subsiste.
Peut-être, dans le royaume de l'é-
ternité, le Souverain Juge dit-il à
chaque âme: “Regarde la Terre. Vois
ce que tu as laissé derrière toi. Les
voici tes idées qui continuent ieur
marche. Apprécie toi-même leurs ré-
sultats. Que valent-ils?”—Redoutable
solidarité, terrible responsabilité pour
chacun de nous.
Aucun ne sait, aucun ne peut com-
prendre ce qui se passe au fond des
cieux. Mais nous pouvons espérer que
si la divine interrogation s'adressait à
celle que nous venons de perdre elle
pourrait répondre: “Seigneur, si vous
ne regardez que les iniquités, qui sou-
tiendrait votre regard? Cependant,
mon Dieu, voyez-ie: n'ai-je point
laissé derrière moi une oeuvre utile à
votre gloire? Oh Seigneur, bénissez-la,
et faites qu'elle produise tout le bien
que vous désirez qu'elle fasse.” |
+ + +
Casquée de ses cheveux noirs, la
conquérante est couchée dans sa tom-
.|be. Cette intense vivacité, cette grâce
légère, ne sont plus qu’une pauvre
chose immobile qui achève de s’anéan-
tir. :
‘Nous’ qui vivons, nous qui survi-
vrons, ne laissons pas mourir dans
nos coeurs cette bonne ouvrière de
notre survivance. Dans nos pensées,
dans nos prières, souvenons-nous
d'Yvonne Sylvestre. |
Je me souviens.
vant-guerre? Point du tout; c'est à
trop bien divertis. Mais en est-il ain-
si? N’existe-t-il pas au contraire, sur
tous les continents et en particulier
en Asie, des zones de misère? Dans
certaines régions s'accumulent le blé,
le seigle ou les bestiaux; dans d’au-
tres, des millions d’être humains ne
mangent pas à leur faim. Qu'est-il
arrivé? :
Les causes de ce désastre sont mul-
tiples. Pour certains produits, comme
le blé, sans doute y a-t-il réellement
surproduction mondiale. Les fermiers
canadiens, américains, encouragés par
quelques années de grande prospérité,
ont doublé, triplé les surfaces ense-
mencées. Ils ont renoncé à entretenir
les petites fermes d'élevage qui assu-
raient leur nourriture. “Le blé seul
était le rêve, la vision. La ferme sans
un cochon, sans une poule, sans une
vache n'est pas rare. L'empire du blé
a vécu de viande de conserve et de
lait stérilisé”. Maintenant que le blé
ne se vend plus, cet empire meurt de
faim.
Pour d’autres produits, il serait plus
exact d'accuser la sous-consommation
que la surproduction. Revenons à no-
tre coton. Cette récolte gênante est-
elle double ou triple des récoltes d’a-
peine si elle leur est légèrement su-
périeure. Or, la population du globe
augmente environ de 1 pour 100 par
an. Cela devrait faire tous les ans
douze à quinze ‘millions de nouveaux
consommateurs. Maïheureusement,
cette population augmente dans des
pays pauvres où manquent, non les
besoins, mais les crédits. Le mal sem-
ble être, non l'abondance des biens,
mais la mauvaise distribution du pou-
voir d'achat. “L'Allemagne, écrit M.
Max Herman, a toujours été un pays
qui consomme trop peu. Son profit
annuel est mal réparti Une trop
grande fraction de ce profit est im-
mobilisée, c’est-à-dire employée à
créer de nouveaux moyens de pro-
duction; une trop faible part est af-
PER DER PRE TENTE A AR GE LE RE ER PE
thodes trop parfaites ont rendue su-
périeure aux besoins”. Ce pessimiste
me rend optimiste. Si vraiment nous
pouvions produire aujourd'hui si fa-
cilement tout ce qui est nécessaire,
cela prouverait qu'il faut moins de
travail à la race humaine qu’autrefois
et que peu à peu le nombre des heures
de loisir augmentera, ce qui ne serait
pas en soi un malheur.
Mais je ne suis pas certain que |
cette crise. soit si différente de celles
qui l'ont précédée. Si je relis les textes
du dix-neuvième siècle, je vois que
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mort!”... En 1878, il y eut aux Etats-
Unis cinquante ‘mille faillites; on ne
pouvait vendre de la fonte à aucun
prix et il avait fallu fermer toutes les
usines du pays”. Or toutes ces crises
durèrent de trois à cinq ans, puis le
balancier oscilla de l'autre côté; les
survivants reprirent leur vie de tra-
vail et la crise suivante les trouva
aussi naïfs, aussi mal informés que si |
jamais ils n'avaient été FE a
de faits semblables.
Il y a cent ans, alors que l’Angle-
terre traversait une crise terrible, le
aspects particuliers de notre littéra-
ture.
Les principaux volumes que l’auteur
analyse sont: “Les Croquis lauren-
tiens”, du KR. EÆ. Marie-Victorin;
“Chez nos ancêtres”, par Lionel
Groulx; “Etudes”, par Marguerite
Taschereau; “An Outline of Canadian
Literature”, par Lorne Pierce; “Sa-
crifices”, par Olivier Carignan; “Briè-
vetés” par Olivier Maurault; “La
Pension Leblanc”, par Robert Cho-
quette; “Le secret de Lindberg”, par
Claude-Henri Grignon; “L'Homme
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si vaste, apparaîtra à nos arrière-
petits-enfants comme une somme ri-
dicule, beaucoup de gens me croi-
raient fou”. Malgré les difficultés pré-
sentes de l'Angletere, malgré la guer-
re, malgré le chômage, les prédictions
de Macaulay sont accomplies. “Tout
s'arrange, plus ou moins mal”.
André MAUROIS.
(Courrier des Etats-Unis)
CR PP SES
La nationalité de la femme |
mariée
La Fédération Nationale Saint-
Jean-Baptiste nous communique Ja
résolution suivante à laquelle elle
nous dit donner son entière adhésion:
Le 19 août Gernier, Mme F. Sfteen-
berg-Engeringh, la présidente de
l'Union internationale des Ligues fé-
minines catholiques, présentait. à S.
E. Sir Eric Drummond, secrétaire gé-
néral de la Société des Nations, le
referendum suivant: ‘
“L'Union Internationale des Ligues
Féminines (Catholiques ayant pris
connaissante de la résolution du Con-
seil de la S.D.N. de mettre à l'ordre
du jour de JA séance prochaine de
l'Assemblée générale la question de
la nationalité de la femme mariée,
reconnait la nécessité d’une réforme
du régime actuel, tout en faisant re-
marquer qu'une telle réforme devrait
sè baser sur l’unité de la famille plu-
tôt que sur celui Ge l'émancipation ‘de
la femme.
“En conséquence, l'Union propose:
“]—Qu'un régime, uniforme pour
tous pays, règle la question de la
nationalité de la femme mariée et
soit basé sur l'unité de la famille.
“2._Qu'en attendant un régime in-
ternational préside à la solution
des conflits de ce genre, afin de pro-
téger la femme contre tout change-
ment de nationalité arbitraire de
l'époux et l'empêcher de devenir sans
patrie par le mariage.”
Le féminisme au Mexique
Au Mexique, les femmes médecins
sont relativement nombreuses. On y
compte une soixantaine de doctores-
les librairies bien assorties.
O0—
Emeutes en
Russie Soviétique
Provoquées par la réquisi-
tion du blé
Selon des informations de Moscou
reproduites par la presse autrichienne,
la réquisition des récoltes par les re-
présentants du gouvernement a donné
lieu, en de nombreux endroits à de
véritables soulèvements des paysans
qui, dans beaucoup de villages, ont
accueilli à coups de fusil les détache-
ments de la GP.U. chargés de la
réquisition. Les recrues de l’armée
rouge qui se trouvaient en permission
ont fait cause contre les commissai-
res du gouvernement. Plusieurs co-
lonnes de réquisitionnaires ont été
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depuis une dizaine d’années, sans que
leur effectif ait augmenté. C’est l'une
d'elles, Me Espcranza Velasquez Brin-
gas, que le gouvernement mexicain
vient de charger d’une mission dans
les grands pays d'Europe pour étudier
le fonctionnement des institutions
destinées à l'amendement de l’enfanc
coupable. :
rm
ce Incompatibilité -
Les francs-maçons croient ou cher-
chent à faire croire que la doctrine
chrétienne est incompatible avec le
bien de l'Etat parce qu'ils veulent
fonder V'Etat non sur la solidité des
PR A I PR Re
vertus, mais sur l'impunité des vices. | classes!
Le Soviet de Kharkow a fait usage
d'avions contre les rebelles. Des bom-
bes incendiaires ont été lancées sur
des villages,-Les agitateurs, arrêtés
résident à Mexico où elles sont ins- par la troupe, ont été fusillés séance
tenante et de nombreuses arrestations
cnt été opérées. -
On signalerait également de nom-
breux incidents du même ‘ordre dans
la région du Don. |
Les Soviets prennent maintenant!
des mesures très sévères. Les colon-
nes de réquisition vont être doréna-
vant accompagnées d'artillerie légère
et les commissaires auront carte blan-
che pour réprimer les révoltes.—E.S.P.
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. Lundi, le 19 octobre, les Bonnes
Amies inaugureront la série des acti-
_vités de la saison par une partie de
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bridge et les prix ne seront Das ”'à
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CONCEPTION.
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mardi dernier. Les Bonnes Aïfmies sont
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Cours moyen: Doris Kirk, 88; Otilia
Duperron, 80.
7ème année:
Mary Biollo, 65.
6ème année: Eva Leblanc, 77; Mar-
celle Pepin, 65.
5ème année: Florence Paauette,
Lorraine Montpetit, 75.
4ème année: Alice Desrochers,
Bertha Nault, 64.
: 3ême année: Gabrielle Pilon,
: Willa McDonald, 50. .
2ème année: Cécile Leduc: 61.
! lère année: Bernadette Bernard, 54;
‘ Thérèse Landry, 50. «
supplémentaire: Filorette
2ème année: Roi-
mm ë L d
Eva Boulanger, -70;
89;
70;
Anglais
12ème grade: Cécile Comeault,
Florette Amyot, 88.
lième grade: Mary Biollo,
Léona MeCormack, 80.
10ème grade: Otilia Duperron,
Hélène Lavoie, 66.
9ème grade: Edna Cogswell,
Bernadette Leblanc, 67.
8ème grade: Eva Leblanc, 60; Léa
FPaquette, 54.
: ème grade: Viola Drouin, 76; Ade-
line Wild, 52.
‘: 6ème grade: Marcelle Pepin,
‘Florence Paquette, 71. ‘
? 5ème grade: Simonne Brisson, 66;
Paulette Crévolin, 65.
91;
92;
69;
KCH
75;
: 4ème grade: Alice Desrochers, 70;
Ê Bertha Nault, 65.
“ gème grade: Gabrielle Pilon, 60;
Denise Mirault, 55.
: 2ème grade: Cécile Leduc, 61; Lydia
Danis, 57.
ler grade: Bernadette Bernard, 52;
Thérèse Landry, 50.
ue)
ECOLE GRANDIN
Concours de septembre
# _
Instruction religicuse
DEAR ETAT Ce
8ème grade: Mlle Liliane Côté, 100.
. Tème grade: M. Marcel Lambert, 95.
#. 6ème grade: Mlle Jeanne Kéroack,
00.
2 5ème grade: M. Pierre Gariépy, 92.
“4ème grade: Mile Rollande Morin.
ns
100; Clément Brodeur, 100;
Ékrançois Boivin, 100; Aimé Kéroack,
#100; Léon Roy, 100.
FA
#e 2ème grade: Mlle Alice Cloutier, 100.
60.
“ 3ème grade: MM. Bernard Trem-
Dlay,
Français
ème grade: Miles Liliane Côté, 92;
‘ème grade: Mlle Thérèse Noël, 89:
k Marcel Lambert, 835; Mlle Ga-
ème vraies Mie Jeanne Kéroack,
Éé5ème grade: MM. Pierre Gariépy,
4. Lucien Lambert, 81.
4ème grade: M. Jean-Baptiste Bou-
anger, 85: Mlle Marivonne Roy, 83.
"3ème grade: MM. Bernard Trem-
lay, 95; Glément Brodeur, 93; Fran-
vis Boivin, 90.
2ème grade: Milles Pauline Thibault,
5: Paulette Pepin, 74; M. Paul Do-
ais, 72.
‘ ler grade: M. Michel Boulanger.
[e)
TANGENTE
‘pays au “berceau de la race” ROUE
iter -ses parents et ses nombreux
is.
M. Georges Thibeault est allé ré-
emment à Edmonton par affaires. Il
visité les bureaux de l’administra-
Bon et de rédaction du journal. M.
ibeault: est heureux d'annoncer à
ls ses amis qu’il à ouvert un nou-
pee magasin général. Les Canadiens
vis. Die 7 DO
‘| monstr ation.
Ançais y FSrQnte bien- reçus .et' bien
. Dimanche prochain, le 11 octobre, |
‘grande partie de cartes organisée par
les membres de la chorale. Venez et
amenez vos amis. Nous vous promet-
ons june : soirée da intéressante.
SAINT-JOACHIM
Vendredi, samedi et dimanche, à
Saint- Joachim, nous avons eu les
saints éxercices des Quarante Heures.
A l'ouverture, vendredi matin, le KR.
P. Ubald Langlois, O.MI, provincial,
officiait, assisté comme diacre et sous-
diacre, par les RR. PP. Hétu, OM,
et Langevin, OMI., du Juniorat St-
Jean. L'autel, magnifiquement décoré
de fleurs naturelles par notre bon
Frère Borghese, offrait un spectacle
des plus édifiants. Les paroissiens
sont venus nombreux adorer Notre-
Seigneur durant ces trois jours; et
toute la paroisse s’est approchée de la
sainte Table en cette occasion.
Vendredi soir, le R. P. A. Boucher,
O.MI, curé, présidait l'heure sainte.
Dimanche matin, Ia grand'messe fut
chantée solennellement devant le
saint sacrement, par le R. P. C. Le-
febvre, O.M.T., économe du Vicariat
du Mackenzie. Il était assisté comme
diacre par le R. P. U. Langlois, O.M.
I, et comme sous-diacre, par le R. P.
A. Boucher, O.MI, curé, qui fit le
sermon sur les bienfaits de l’'Eucharis-
tie dans la société, dans la famille et
dans l'individu.
Le soir à 7 h. 30, à la clôture des
saints exercices, l'église était remplie
de nombreux fidèles qui vinrent of-
frir leurs hommages à Jésus Hostie.
Des remerciements sont dus à notre
chorale, qui comme toujours, à su re-
hausser par des chants choisis la
beauté de ces cérémonies. Merci pa-
reillement aux paroissiens qui ont bien
voulu nous apporter des fleurs pour la
décoration de l'autel.
Le mois du Rosaire est commenté.
; | Tous les soirs à ‘7 h. 30, nous aurons
les exercices en l'honneur du saint
Rosaire avec bénédiction du Saint
Sacrement.
M. et Mme Camille Brissette ont le
plaisir. de faire part à leurs amis de
Ja naissance de leur fille, baptisée le
ler octobre par le R. P. À. Boucher,
OM.I. curé, sous les noms de Marie
Alice Olga. Le parrain a été Alphonse
Brissette et la marraine Mme Elisa
Alloro.
Aüssi M.et Mme Roy Philion ont le
plaisir d'annoncer à leurs amis la nais-
sance de leur fils, Albert Roy Thomas,
baptisé par le R. P. U. Langlois, OM,
le 3 octobre. Il avait comme parrain
Maurice Philion et comme marraine
Germaine Landry représentée par
Blanche Landry.
Oo
GIROUXVILLE
Les petites pluies “sans dessein” re-
tardent les battages. On dit qu'elles
finiront avec le beau mois d'octobre,
mois du T. S. Rosaire; espérons que
les prières à la Vierge du Rosaire
seront exaucées.
M. l'inspecteur d'école, J. EL. Wil-
son a fait le tour des écoles de la
paroisse et a paru enchanté de sa
visite; on compte des écoles de 35 et
même de 42 enfants: . . C’est l'avenir
du pays. .. É
MM. Hon. Bouvier et J. Monette de
Meyronne venus visiter leurs home-
steads pris l'an dernier et organiser
leur hivernement, sont retournés or-
ganiser leur départ prochain, ermbal-
lage, chargement de machines agri-
coles et chevaux et surtout ce qui leur
sera d'un grand secours ici, un char
de vaches à lait. .. Bienvenue!
Mlle R. Côté, garde-malade de l’hô-
pital du Sacré-Coeur, MeLennan, vi-
sitait son amie, Mlle Et. Collin, insti-
tutrice à l’école Landry et toutes deux
passaient un joyeux week-end à Don-
nelly, leur ancien “home”. ;
Mile Ant. Boucher, anclenne insti-
,[tutrice à lécole du village et main-
tenant’ à. Faïlher, visitait la famille
Brien, à la pension. . .
Le R. P. Demers, curé de McLen-
nan, au presbytère. . .
Notre curé, l'abbé Normandeau se
remet tranquillement, mais sûrement
d'une attaque de. “lumbago”.
Record de. blé.—Les, journaux an-
nonçaient la nouvelle que M. Isidore
|Paradis, de Lamoureux, avait battu
300 minots de blé dans 4 acres, ce qui
ferait au delà de 70 minots à l’acre.
Le cas a été vérifié et est garanti exact
par l'“Edmonton Hay and Grain Co.”
Cette fameuse récolte à été livrée à
Félévateur-de North Edmonton.
Avoine.—Sur le terrain de l'église,
dans deux acres, moins une fraction,
la batteuse a enregistré 217 minots
d'avoine enregistrée. De plus il a été
| recueilli une charge de fourrage vert
dans le même petit champ de dé-
—Corr.
#
Sous la direction des
“Cours anglais du Département :
“Examens de l’A.CF.A. Musique,
UE
LA SURVIVANCE
4 vie en "Alberta
TS SARA RSA RAR SSSR SRE &
| Les Anciens du Collège des Jésuites
L'Association des Anciens est lancée vice-président: M. Paul Poirier; 2nd
dans sa sixième année: le 30 septem-| vice-président? ‘M. Maürice Lavallée:
bre, mercredi dernier, avait lieu sa secrétaire:.kR.: P. d'Auteuil Richard,
première assemblée générale. Elle n'a-|S.J.; trésorier: M. Jacques Jenvrin;
{vait pas un but récréatif, mais devait | une nouvelle charge est créée et con-
être une réunion d'affaire: dresser le|fiée à M. Georges Fortier, celle d'as-
programme des activités de l’année, |sistant-secrétaire. Les autres mem-
étudier l'état des finances, élire le} bres de l'Exécutif sont: M. l'abbé Ro-
nouvel Exécutif. Indiquons sommai-| méo Ketchen, M. Lucien Maynard, M.
rement les résultats des délibérations. Lionel Tellier, M. Roland Patenaude;
Lettres mensuelles, Coin des Anciens,| M. Jacques Sylvestre, M. René Le-
réunions au Collège, joutes de gouret, | Blanc.
partie de cartes, comédie du mardi
gras, telles sont les principales acti-
vités de. l’année dernière qui seront
reprises cette année, avec quelques
autres.
ter au réfectoire,. pendant lequel nous
entendimes le nouveau président, M.
Laurier Picard, le R. P. Recteur, M.
Ubalde Baudry, secrétaire-général de
1 est regrettable qu'un plus grand |pAGr.A., et M. Paul Poirier, ler vice-
nombre de membres ne fussent pas président de notre association.
présents pour entendre les fortes pa-
roles de M. l'abbé Roméo Ketchen,| € Président, M. Laurier Picard,
ex-président de l'Association et l'un | ARRONÇA les résultats des élections,
de ses membres les plus dévoués: “La | Puis fit savoir que son manifeste d’ac-
crise actuelle, nous dit-il, affecte tou-|tion Pour toute l'année tiendrait: en
tes les institutions du pays d'une fa- | {eux mots: dévouement entier. Le R.
çon lamentable, et les maisons d'édu- P. Recteur félicite la jeune association
cation autant et plus que les autres. des Anciens d’avoir fait oeuvre si vi-
À nous, Anciens Elèves, revient l’hon- \rile durant le dernier exercice et de
neur et le devoir de rendre un peu de|° ‘être tracé pour l'année qui commen-
cè que nous avons reçu, en aidant le ce un programme d'action encore plus
Collège à traverser indemne la crise | tendu.
actuelle: ainsi d'autres jeunes de la] Le développement de la valeur indi-!
province profiteront des mêmes avan- | viduelle, nous dit M..Baudry, voilà le,
tages dont nous avons joui nous-mé-| meilleur moyen de faire honneur è|
mes. Les bonnes volontés sont nom-|‘votre association, et par elle, au Col- |
breuses chez les Anciens. Comment | lège. |
rendre leur travail vraiment effec-
tif?” M. l'abbé Ketchen propose alors
son projet, que l’assemblée approuve
et renvoie à l'Exécutif pour les détails
de sa réalisation.
M. Poirier pour finir prononce quel- |
ques mots énergiques et conjugue pour
ses auditeurs le verbe “to boost” à]
toutes ses personnes. I] nous laisse
dans l'oreille un refrain de confiance
Nous en reparlerons. et d'enthousiasme, au rythme duquel
Le nouvel Exécutif pour l’année l'Association accomplira fidèlement
1931-32 est constitué comme suit: |son programme.
Président: M. Laurier Picard; ler J.-d'A. KR. SJ.
La réunion se términe par un goü:
|gné du R. P. Girard. de Saint-Paul.
SAINT-EDMOND
Dimanche dernier avait lieu l'as-
semblée annuelle des Dames de Ste-
Anne de cette paroisse.
Cette congrégation venait de voir
son nombre ‘augmenté par dix nou-
veaux membres dont la réception eut
lieu immédiatement après le Salut en
présence d’une assistance nombreuse
et recueillie.
M. le curé sut en de belles paroles
remercier la présidente des bons ser-
vices rendus durant les deux années
qui viennent de s’écouler, il rappela |:
aussi'aux congréganistes, "nouvelles et]
anciennes, leurs devoirs “ leurs pri-}
SAINT-ALBERT
Dimanche prochain à Saint-Albert
sera jour de grande réunion pour les
gens de la paroïisse, auxquels se méle-
ront, nous l’espérons, beaucoup de nos
amis des paroisses avoisinantes.
Tout d’abord, dans l'après-midi,
après les dévotions du Rosaire, vers
3 h. 30, aura lieu la procession au
cimetière, où nous irons faire notre
visite annuelle à nos morts et prier
pour le repos de leurs âmes. Le ser-
mon de circonstance sera donné par
le R. P. Routhiér, DMX, supérieur
du”“Junirat. "7 7"
Ensuite, de 5 h. à.7 h,.les Dames
vilèges. } de Saint-Albert serviront, dans la
Après cette cérémonie, environ tren- | Salle paroissiale, un de ces repas que
te-cinqg membres se rendaient au leurs grand'mères savaient si bien
presbytère pour l'élection des nou- préparer, et dont elles ont livré le
velles dignitaires. secret à leurs filles. Un succulent sou-
per aux légumes, et naturellement il}
ÿ aura d'autres choses mélées aux
légumes, sera servi aux convives pois
(la modique somme de 35c pour les
| grandes personnes et de 25c nour les
enfants.
Mme A. Leguerrier, présidente ri
puis deux ans, remercia les congréga- ! :
nistes de leur coopération. Les offi-}
cières élues pour l’année nouvelle sont:
Présidente: Mme Marc Girard; vi-|
ce-présidente: Mme Georges Leclair, |
réélue; secrétaire: Mme 4. B. Du-|
puis; trésorière: Mme A. Garon.
Nos félicitations aux nouvelles di-|
gnitaires, avec nos meilleurs voeux de
succès. Puisse la congrégation conti-
nuer à marcher de l'avant comme
par le passé.. —Ccomm.
Oo
COLLEGE ST-ANTOINE
La première semaine d'octobre au
collège Saint-Antoine. Nos élèves re-
prennent avec entrain leur vie régu-
lière.
Tous acceptent avec résignation et
iles enfants;
Enfin, à 8 h. le soir, il y aura unel
séance récréative à laquelle vous serez
admis à des prix plus que raisonna-
bles: 25c pour les adultes et 10c pour
cela afin que toute la
famille y soit. On montrera pour la
deuxième et dernière fois “La vie de!
sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus”:
Tous ceux qui l'ont déjà vue, voudront
la revoir, et ceux qui n'ont pas eu ce
plaisir ne manqueront pas cette der-
nière occasion de voir une des plus
belles vues cinématographiques qui
aient été produites au point de vue
artistique, et certainement de toutes
la plus belle au point de vue moral.
[sont de passage dans notre ville visi-
A EEE
Couvent de l'immaculée-Conception
VEGREVILLE, Alberta
Pensionnat pour les filles :
: Les garcons sont aussi admis jusqu’à 12 ans
.‘inclusivement. Attention spéciale à ‘ln religion et au français,
Prospectus envoyé sur demande
|‘ Révérénde Mère “Supérieure, Végreville, Alberta:
=
générosité, voire même avec joie les
programmes quelque peu adaptés du 5
“High School”. Les pages à parcou-
rir sont nombreuses mais l’on compte
sur la sympathie effective du profes-
seur et l'on regarde l'avenir d’un oeil MORIN VILLE
serein. 77 | Notre vicaire, M. l'abbé Leclerc
L'équipe senior de balle-au-camp nous a laissés dernièrement pour
reforme ses rangs peu à peu. Les lan-| Montréal. 11 rend visite à sa bonne
ceurs rajustent leur bras et de toutes | mère qu'il n’a pas vue depuis près de
parts sur le champ on y va de son|deux ans. Nous lui souhaitons bon
habileté pour bien faire. | voyage et prompt retour.
Aux jours de grand congé, nos in- es Soeurs de la Charité d'Edmon-
tellectuels, amis des idées, se retirent|ion sont retournées chez elles em-
à la salle de lecture, adjacente à 1 | portant le meilleur souvenir de la
salle. de récréation. Les visitéurs d'a-| générosité de la population ‘de Mo-
venture ne réussissent pas à distraire rinville. Elles ne savent comment ex-
l'attention des Jecteurs. Heureuse primer leurs remerciements à leurs
application élargissante et formatrice. bienfaiteurs.
Parfois, l’on préfère entendre de la |
musique. Un gramophone Orthopho- Soeur Marie Isidore de Fort Kent,
nique se prête à cette préférence. Un Maine, et Dame Barrette de St-Tho-
Père choisit les disques tantôt à son ]mas d'Alfred, Ontario, toutes deux
goût tantôt à celui des élèves. {filles de M. et Mme Gatien Montpel-
Le cabinet à disques entr’ autres lier, sont arrivées ces jours derniers.
noms. donne ceux de Beethoven, Shu-| Elles viennent rendre visite à leur mè-
bert, Litz, Mozart, St-Saens, Bizet, jre dont la santé laisse à désirer qe
Tchaichowski, Shumann, Souza, Mac- puis quelque temps.
Cormack, Krisler, et Elmann.
Notre salle peut facilement recevoir
00 personnes; il y aura donc de la
i place pour tous. : —Corr.
———000
Nos cultivateurs sont tellement pris
Ces auditions musicales unissent | avec le battage de leur grain qu'ils
l'utile à l’agréable: le goût de nos | n'ont guère le temps de penser à au-
Séraphiques se développe et se forme |tre chose. Aussi la petite pluie qui est
au contact des maîtres de l'art musi- | tombés lundi après-midi et qui : a eu
|cal. le don de tout arrêter, a jeté le dé-
et parmi eux. Espérons que la Fro-
vidence se laissera attendrir ‘et nous
‘donnera un temps favorable pour
quelques semaines. —Corr, :
À
Filies de la Providence
IA nos abonnés - - -
de l'Education: Grades I à XD p lusIeurS MOIS n'ont Des ele
chant.
leur abonnement?
PAGE 5
+
+
æ.
+ SAINT-EDOUARD
M. J. H. Tremblay, agronome bi-
lingue de l’Alberta, a visité les fermes
d'une vingtaine de nos cultivateurs
qui avaient demandé spécialement ses
conseils. M. Joseph Faucher, organi-
sateur de cette tournée bienfaisante,
accompagnait l'agronome, :
‘Nous savons gré à l'honorable mi-
nistre provincial -de”lagriculture de
nous envoyer un expert qui parle
comme nous, et avec lequel nous ne
sommes pas génés.
—Corr.
2000——————
SAINT-VINCENT
Notre triduum péparatoire à la fête
de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
a. été bien suivi et samedi dernier un
grand nombre ont fait la sainte com-
munion. Le choeur de chant des en-
fants de l'école sous la direction de
Soeur Marie de la Protection ont ren-
du avec beaucoup de bonheur divers
cantiques appropriés à sainte "Thérè-
se de l’Enfant-Jésus.
Puisse cette petite sainte répandre
aelqties roses dans nos foyers qui
ont tant confiance dans sa toute puis-
sance sur le coeur de Dieu.
Dimanche dernier nous avons eu
notre heure sainte de 3 h. à 4 h,, il
en sera toujours ainsi chaque premier
dimanche du mois.
Dans tous les coins de la paroisse
on entend le bruit des machines à
battre et si la température se main-
tient au beau dans quelques semaines
les battages seront terminés.
De passage au presbytère, le R. P.
Pcrthier, du Lac d'Oignons, accompa-
Mlle Marie-Louise Adam, de Saint-
Paul, était en visite chez son frère
Henri, dimanche dernier.
Ont été faits enfants de Dieu et de
l'Eglise, Marie Denise Rachel, fille de
Stephen Lacourse et d’Alice Bergeron.
Le parrain a été Charles Bergeron et
la marraine Fébronie Paradis, son
épouse, grand'parents de l'enfant.
Marie-Françoise Madeleine, fille
d'Edgar Normand et de Juliette Gi-
rard. Le parrain à été François Henri
Carr et la marraine a été Imelda Gi-
rard, son épouse, - oncle et tante de
J'enfant.
Un grain de bon sens.—Aimer, c’est
ne plus penser à soi pour ne penser
qu'aux autres. —Corr.
SAINT-PAUL
À la demande d’un grand nombre de
personnes Je R. P. Larose a bien voulu
‘donñér Une conférence dimanche der-
nier relatant son intéressant voyage
au Fort Résolution, au sacre de Mgr
Fallaize. L'auditoire était nombreux
et très intéressé,
Nous regrettons d'annoncer la mort
de Mlle Jeanne Drouin survenue le
27 septembre dernier à Kamloops, C.
B., où elle résidait depuis quelques
années. Nous offrons à la famille é-
prouvée nos plus sincères condoléan-
ces.
M. et Mme Wilfrid Cloutier de Qué-
bec, anciens résidents de Saint-Paul,
tant parents et amis. Ils ont effectué
le voyage en automobile. —Corr.
—200)
BEAUMONT
Le 30 septembre est née à M. et
Mme Arthur St-Pierre, une fille bap-
tisée sous les noms de Marie Thérèse
Hélène. Parrain et marraine: M. et
Mme Olivier St-Pierre, oncle et tan-
te de l'enfant. -
La grande fête du St-Rosaire n'a
pas passé inaperçue car dimanche
dernier la grand'messe fut
solennellement célébrée par le R. P.
Delplauque”assisté des RR. PP. Lau-
rent Philippe et Gaborit, comme dia-
cre et sous-diacre.
Les paroissiens ont pieusement
écouté la voix bien sympathique et
ardente de notre distingué visiteur,
le KR. P. Laurent Philippe qui nous
donna le sermon de circonstance.Nous
regrettons sincèrement son prochain
dévart.
La mauvaise température a inter-
rompu les battages. Espérons que ce
né sera que quelques jours de repos
| forcé. —Corr.
00————
Actions de grâces
Beaumont_—Remerciements à saint
Michel-Archange pour insigne faveur
obtenue au jour de sa fête, avec pro-
messe de publier. Aussi actions de
grâces pour guérison et grâce spiri-
tuelles obtenues par l’intercession de
Mgr Moreau, ancien évêque de Saint-
Hyacinthe. —Mme G. P. Bernard.
———006û
La nouvelle aile du
Collège St-Antoine
La nouvelle ‘aile du collège Saint-
Antoine faite de béton armé et de
briques comporte une dimension de
45x100 pieds. Les planchers sont en
terrazzo ou recouverts de linoléum. En
terrazzo: les réfectoires des Pères et
des élèves, la cuisine, le gymnase, les
salles de musique, les escaliers, les
salles de bain ct de douches. En lino-
Plusieurs abonnements dont l'échéance ‘date depuis
payés: La situation financière
de la “Survivance” se maintiendrait convenablement, en ce
temps de crise, si tous nos abonnés ne tardaient pas à se
‘mettre en règle. Quels sont ceux qui, en coupant Sur le luxe
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toir.
L'étude, le gyninase et le dortoir et
la chapelle possèdent l'installation
moderne “Univent” pour :l'aération. ‘
Description de l“Univent”: se trou-
ve enfermé dans un cabinet en acier
de première qualité, Dans la partie
inférieure de ce cabinet fonctionné
une roue d'air capable d’aspirer 1,500
pieds cubes d'air par minute.
Près de cette roue d'air agit un
fütre pour purifier l'air de ses pous-
sières. Au-dessus de ce filtre un ra-
diateur en aluminium réchauffe l'air
extérieur qui s'y engage.
Fonctionnement: la roue d'air as-
pire l'air de l'extérieur dans la partie
inférieure du cabinet de l’‘“Univent”
et pousse l'air à travers le filtre pour
le purifier de ses poussières et de là
vers le radiateur. L'air s'échauffe et
se trouve rejeté verticalement au
plafond par une distribution en acier.
L'air pur et chaud sort de l'“Uni-
vent” à une vitesse de 1,000 pieds par
minute. En frappant le plafond il se
distribue dans tout l'appartement, Au
côté opposé deux ventilateurs reçoi-
vent l'air et le renvoient à l'extérieur.
Le grand avantage de l“Univent”
consiste dans l’aération rapide et
complète de l'appartement sans in-
convénient aucun pour les occupants.
Le Gymnase du Collège Saint-An-
toine comprend des barres fixes amo-
l'étude, les classes et le dor-
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à la fois.
A l'extrémité de la salle de récréa-
tion se trouvent trois autres appar-
tements: l'un pour:la lecture, le se-
cond pour la coupe des cheveux et
autres travaux, le troisième pour le
gramophone et la machine cinéma-
tographique. Cette dernière salle com-
munique avec la salle de récréation
au moyen d'un carreau. C’est par cet
endroit que la projection se fait dans
la salle le soir des vues animées. S'il
s’agit d'une audition de gramophone,
les élèves qui veulent en profiter, se
réunissent dans la salle de lecture et
le surveillant tout en dirigeant l'Or-
thophonique peut jeter un coup d'oeil
dans la salle de récréation.
La cuisine comporte quelques à-la-
main comme cette glacière adjacente
et cette réserve de charbon placée
dans un endroit contigü au poêle.
Deux carreaux permettent Ge com-
muniquer avec les deux réfectoires |
des Pères et des élèves.
Le contrat de cette construction du
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Propos agricoles :|
2| plus du grain.
* | d'automne exigent beaucoup de protéine et de matière minérale
RSR Rte 362 | foin de luzerne de bonne qualité, cultivé dans le sud de l’Alberta).
- que 807 autres étaient de nature di-
RÉ RE à
RAA EEE NUE QE LEEALEATAUNTÉEETANNETANEANNENNUENLEREURREANEE TUE EUEAUEAAEEUUANEENENEENEEAPENRERTEEN
EEE COL
POUR LES PORCS D'AUTOMNE
On reconnaît le bon éleveur à la façon dont il élève ses porcs
d'automne. Les causes d’insuccès dans cet élevage sont la nais-
sance trop tardive, l'encombrement, la. suralimentation, les
quartiers humides, le manque d'exercice et l'emploi de rations
mal équilibrées. Il faut pour réussir que les portées viennent au
[monde avant le 15 septembre, afin que les porcs soient suffisam- |.
ment développés pour résister aux froids de novembre; il faut
des quartiers secs, sans courants d'air, et de bons aliments en
En ce qui concerne la ration, n’oublions pas que les porcs
pour tirer le meilleur parti possible de leur nourriture. IIs n'ont
pas en effet la jouissance d’un pâturage vert pour équilibrer leur
ration. Ils sont, pour la plupart, élevés sans fourrages ni contact
avec la terre. C'est pourquoi la question de la protéine et des
substances minérales à encore plus d'importance pour les porcs
d'automne que pour ceux du printemps. La protéine est néces-
saire pour la croissance; la matière minérale, pour le développe-
ment des os et d’autres fonctions vitales. Les aliments ordinaires
cultivés sur la ferme (l'orge et l’avoine) manquent de protéine
et de matière minérale, et les porcs.ne peuvent se développer
normalement si l’on ne comble pas ce déficit.
Les essais conduits à la Station de Lacombe, Alberta, indi-
quent clairement qu’il est économique de donner des supplé-
ments riches en protéine et en minéraux aux porcs d'automne.
Une expérience a été conduite pendant une période de deux ans
pour établir la valeur relative du lait de beurre, du “tankage”
(déchets d'abattoir), de la farine de poisson, de la farine de
luzerne, du tourteau de lin et d’un certain mélange (50 pour
cent de “tankage”, 15 pour cent de farine de poisson, 20 pour
cent de tourteau de lin et 15 pour cent de farine de luzerne)
pour compléter la ration de grain donnée aux porcs d'élève
peñdant l'hiver et pour engraisser les porcs. (On a obtenu la
farine de luzerne en faisant passer, par une broyeuse Letz, du
Les porcs Yorkshire, Tamworth, Berkshire de race pure, et
du croisement Berkshire-Tamworth, employés dans ces expé-
riences, ont été divisés en sept groupes de huit porcs chacun,
aussi uniforrnes que possible au point de vue de la race, de l’état,
| de l'âge et du poids. La même ration de grain a été donnée à
tous les groupes pendant tout l'essai, Le groupe 1 recevait, en
plus, du lait de beurre, le groupe 2 du “tankage”, le groupe 3 de
: la farine de poisson, le groupe 4 de la farine de luzerne, le groupe
5 du tourteau de lin, le groupe 6 un mélange (‘“tankage'’” 50 pour
cent, farine de poisson, 15 pour cent, tourteau de lin, 20 pour
cent et farine de luzerne, 15 pour cent), le groupe 7, qui était
le groupe témoin, ne recevait que la ration de grain. On donnait
le lait de beurre à raison de 75 livres par jour et le “tankage”, la
farine de poisson, la farine de luzerne, le tourteau de lin et les
aliments mélangés, à raison de 7 pour cent de la ration de grain.
Tous les groupes étaient nourris à la trémie, qui était placée
près des cabanes portatives de 6x8 pieds où les porcs s’abritaient.
On fournissait de l’eau dégourdie deux fois par jour à tous les
groupes, sauf au groupe 1, qui recevait du lait de beurre au lieu
d'eau. |
Les porcs nourris uniquement au grain dans cette expérience
se sont développés lentement et ont coûté cher. La distribution
d'avoine et d'orge, sans supplément, aux porcs d'automne qui
critique du sevrage, ne s’est pas montrée économique, par com-
paraison à l'emploi des rations complétées.
Voici les résultats de cet essai en argent: si l'on évalue
l’avoine à 50 cents le boisseau et l’orge à 60 cents le hoisseau, le
lait de beurre, qui coûte 2 cents le gallon, a une valeur réelle
de 4.4 cents le gallon sur la base du grain épargné: le ‘“tankage”
qui coûte $2.60 les cent livres a une valeur de $7.21 les cent
livres et la farine de luzerne, qui coûte $1.75 les cent livres, une
valeur de $5.08 les cent livres. Sur la base du grain épargné, le
tourteau de lin, qui coûte $2.60 les cent livres; a une valeur de
$3.16 les cent livres, le mélange, qui coûte $2.67 les cent livres,
a une valeur réelle de $7.37 les cent livres et la farine de poisson,
coûtant 53.95 les cent livres, une valeur de $3.46, laissant ainsi
une perte de 49 cents les cent livres.
L'augmentation de poids a été plus forte lorsqu’on ajoutait
7 ‘pour cent de farine de poisson à la ration, mais elle —
pesaient en moyenne près de 60 livres et pendant la période | n’est pas le traväil qu'on regarde, c'est
pas suffisante pour couvrir le coût plus élevé de la ration, au
prix compté pour ce supplément. L'emploi de ce supplément a
grains quotidiens, mais a augmenté de 2 pour cent le coût de
ces grains.
H. E. WILSON, :
Station expérimentale fédérale, Lacombe, Alta.
Une machine à plumer |La comptabilité
de la basse-cour
Nous sommes dans un âge mécani-
que; on n'entend parler que de ma-
chines et de ce qu'elles peuvent faire.
La dernière introduction est une ma-
chine qui enlève les plumes d’une
poule plus vite qu'on ne peut le faire
à la main et qui le fait mieux. Cette
machine consiste en disques d'alumi-
nium qui tournent à des inclinaisons
légèrement différentes. Ces disques
sont garnis de caoutchouc ce qui sup-
prime le bruit et permet de mieux
saisir les plumes. Ils fonctionnent à
une rapidité de 50 plumes par se-
conde. Lo
Sur les oiseaux faciles à plumer la
plumaison peut être terminée en 2
minutes: sur les jeunes coqs, en trois
minutes et demie. On comprendra
mieux l’économie de temps réalisée si
l’on considère que la vitesse moyenne
pour la plumaison à la main est d’en-
viron six oiseaux par heure.
C'est là une des nouvelles intéres-
santes extraites de la Revue interna-
tionale de Science avicole, l'organe
officiel de l'Association mondiale de
Science avicole, publiée sous les aus-
pices du Cinquième Congrès mbndial
d’Aviculture qui se tiendra à Rome
en 1933.
——— 2 00 ———————
Chimie agricole
La demande croissante de feuilles
de compte pour les oeufs et les vo-
lailles que distribue le Service de
l’aviculture de la Ferme expérimenta-
pour le cultivateur de prendre note
des déhoursés et des recettes en ce qui
concerne sa basse-cour.
Les chiffres de l’année dernière font
voir que 92 pour cent des basses-cours
dont la comptabilité a été tenue ont
intéressant, c’est que da production
moyenne de la basse-cour pendant
l’année a été de 132 oeufs, ce qui re-
présente un assez bon bénéfice pour
chaque oiseau. Ce chiffre peut parai-
tre faible, et cependant il est très
A LE ES RE RE
beau quand on considère le prix élevé
de la nourriture et la baisse formida-
ble du prix des oeufs dans bien des
parties du Canada. #1
Ces feuilles de compte sont fournies
sur demande par le Service de lavi-
culture de la Ferme expérimentale
fédérale à Ottawa, et le demandeur
reçoit en même temps un bulletin
mensuel qui a pour but de Paider à
conduire sa basse-cour et de promou-
voir l'efficacité et l’économie dans:
l'exploitation. :
Le rapport du Dr Frank T. Shutt,
Chimiste du Dominion, contient des
chiffres fort intéressants relativement
à l'importance de la chimie pratique
en agriculture. Pendant l'année finis-
sant le 31 mars 1930 il a été reçu pour
analyse au laboratoire de Chimie à la
Ferme expérimentale centrale, Otta-
wa, 5,451 échantillons, se décomposant:
ainsi: 681 de terre, 107 de fumiers et
d'engrais chimiques, 846 de végétaux
et aliments, 917 se rapportaient à l'ex-
ploitations animale, 704 aux fruits,
247 à l'industrie laitière et la réfrigé-
ration, 142 aux puits de ferme, tandis
————000-——
Un enduit de ciment aide
L'emploi de planches de pulpe dans
la construction et dans le remplissage
du poulailler a un inconvénient: les
oiseaux becquètent parfois ces plan-
ches et les abiment beaucoup. La sta-
tion expérimentale fédérale de Len-
utile de-remédier à cet inconvénient;
on se sert d'un mélange de parties
égales de chaux et de ciment délayés
dans de l'eau pour en faire une pâte
épaisse que lon applique avec une
brosse, Le mélange forme une surface
dure'sur laquelle les oiseaux ne’ peu-
verse. ; vent faire aucune ‘impression.
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. Ferme Expérimentale, Brandon, Man, 1930.
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i . L'élevage du Dindon.
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| . La Préparation des Volailles pour la Vente.
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Î . L'emploi de Soufre pour .combatttre la Rouille du
[ Grain. | ‘
i . La culture des Plantes fourragères au Manitoba.
: Rations pour la Production économique du Porc.
. Débarrassez l'aviculture des Poux et des Mites.
. Liste des Publications. ,
Nom
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PrOVINCE. css rsnssssesceseoeseessnnesersnsrersensee
BUREAU DES PUBLICATIONS,
Ministère fédéral de l’agriculture,
OTTAWA, Canada.
20-02 +000) @2n 300 -mm-en) Œ- 6-0 GEL CG EDG D << 0
Un futur colon
Un écolier de Montréal, âgé de 1414 ! ———
ans environ, adressait la lettre sui! La pomme est incontestablernent la
icci ires ‘ l'Ci its. me
vante au Bureau des Missionnaires Cine des fruits. Sous quelque form
fraiche, sé-
colonisateurs. C’est un document fort Welle Soit consommée, frait
intéressant qui prouve quels senti- |Chée. évaporée où en boite, c'est tou-
ments élevés peuvent naître dans l'â- : jours un aliment sain, de préparation
attrayant et savoureux.
me d'un enfant possédé par l'amour \Fache,
du sol natal et qui veut faire sa part: Le goût et la texture des pommes
dans la grande oeuvre de colonisation | varient. C'est lorsqu'elles sont encore
de notre Dominion. Si tous les petits|un peu dures qu’elles sont les meil-
Lorsqu'’elles. sont cueillies à
ÈS C)-GNR-C-ESR
> ©1000 1-00 (QG) QD Là GER) RS RER SU L-ŒNS-CI CS -ŒR> -S< à GUERRE >
s
LC
: Quelques faits au
sujet des pommes
provoqué une augmentation d'environ 40 pour cent dans les! Si Vous voulez m'envoyer un livre
Loù l’on pourrait en avoir un. j
< Et plus tard où immédiatement
le fédérale est par elle-même une
preuve frappante de l'utilité qu'il y a
laissé un bénéfice; et fait encore plus |
noxville, Qué. a trouvé un =
prit, l’avenir ne nous inspirerait au-
cune crainte. Voici cette lettre:
Montréal Nord, .. .sept. 1931.
: [
Bureau des Miss.-Colonisateurs,
520 rue Richmond, Montréal.
Cher monsieur,
Me voici avec vous pour être colon. |
J'ai 14 ans, je vais à l'école et je!
suis en 6ième année. |
Je voudrais être cultivateur, non:
travailler pour les autres,
une terre à moi.
Pas immédiatement mais dans deux
ou trois ans. J'ai vu dans “La Voix|
Nationale” que vous vendiez des terres |
à 50c l'acre. |
Terre non défrichée?
Cela ne m'importe pas que ce sott|
défriché oui ou non, d’abord que cela
sera au bord d’une rivière qui se ren-
ârait à Montréal pour venir vous voir
souvent, vendre mes légumes et voir
mes parents.
Je suis capable de défricher.
: |
mails for
Ce
le prix.
Où que je voudrais rester? ça serait,
à Témiscamingue.
J'ai vu dessus la carte géographi- |
que qu’il y avait des rivières tout le;
tour du Témiscamingue.
Je pense que dans 2 ou 3 ans il en
restera encore une terre pour moi.
Je me prive du chocolat pour m'’a-
cheter une terre puis être fermier.
Est-ce que les taxes sont bien chè-
res?
“La Voix Nationale” se rend-elle |
par 1à?
Pour le moment je travaille chez
les cultivateurs à Montréal-Nord.
En faisant toujours le même ou-
vrage on n’apprend que cela.
d'agriculture ou me donner l'adresse
Vous savez ce que je veux dire?
Un livre par lequel on montre à
labourer, herser, rouler, semer, sar-
si vous avez un liv'e-pour les animaux
quand ils sont malades, comment les
soigner. Si vous m'oubliez pas je ne
vous oublierai pas moi aussi.
Si vous voulez m'envoyer un livre, !
ou si cela est impossible, dites moi où!
on pourrait en avoir. |
Veuillez m'écrire le plutôt possible. i
Et bien, bonsoir!
Votre dévoué colonisateur:
Jean COMTOIS,
4719 Boulevard Gouin Est,
Montréal Nord, P.Q.
O00———————
——— 0
Les exportations
de beurre augmentent
Le Canada est sur une base d’ex-
portation en ce qui concerne le beur-
re;. tous les rapports sur les marchés
publiés par la Division de l'industrie
laitière et de la réfrigération semblent
le démontrer de plus en plus. Les
exportations de beurre jusqu'ici cette
saison, depuis le ler mai, ont atteint
un chiffre total de 105,452 paquets
contre 3,068 paquet pour la période
correspondante l’année dernière. Un
fait également évident, c'est que les
livraisons de gras de beurre aux beur-
reries augmentent. Les exportations
de fromage cette année, du ler mai!
au 29 août 1931, se sont chiffrées par |
un total de 349,100 boîtes contre
374,487 pour la même période l'année
dernière. É
000 —————
Le brülage du chaume
Le système qui consiste à brûler le
chaume pour réensemencer la terre
après quelques légers travaux d'a-
meublissement a donné de meilleurs
rendements de grain que tout autre
traitement. Ce sont là les constata-
tions faites pendant un certain nom-
bre d'années aux fermes expérimen-
tales fédérales. Les inconvénients du
brûlage du chaume, c'est qu'il y «a
perte d'azote, perte d'humidité et
quelque perte de la fertilité du sol.
Ses: avantages, par contre, sont la
destruction des mauvaisés herbes, la
propreté.des récoltes et la commodité.
Canadiens étaient animés de cet es- ss
cette phase et qu'elles sont bien con-
services, leur qualité continue à s’amé-
liorer usqu’au moment de la vente.
Quelques variétés conviennent
mieux pour certaines fins que pour
d’autres. En général, les variétés d'un
beau rouge sont celles qui plaisent ie
mieux et qui donne le meilleur goût. On
les préfère pour la table et pour la
consommation en général. Une cou-
leur verte indique des qualités de cuis-
son exceptionnelles pour faire des
tartes, des poudings et des sauces. La
pomme aigre et saine est la meilleure
pour les conserves, mais il faut avoir
soin d'employer ces pommes dans leur
saison. L
Rien ne se perd dans une bonne
pemme; même la pelure et le coeur
sont bons pour la gelée. La pomme
est le seul fruit qui réunisse un maxi-
mum de goût et de valeur nutritive.
11 faut acheter les pommes par ca-
tégories et par grosseurs. Les nroduc-
teurs et les expéditeurs donnent plus
d'attention. aujourd'hui qu'ils ne l'ont
jamais fait à la qualité des pommes.
Is emploient toute une variété de
contenant commodes, et tout l’embal-
lage se fait suivant les types-modèles
posés par le gouvernement.
— 000 ————
Maintenons la qualité
| Le marché anglais a fourni un bon
débouché pour les boeufs canadiens
l'année dernière, spécialement pen-
dant la saison courante d'expédition.
Les boeufs canadiens expédiés outre-
mer étaient d'une qualité spéciale-
ment attrayante, il est indispensable
que cette qualité soit maintenue car
les expéditions locales commencent à
revenir sur le marché anglais.
A ce sujet le représentant agricole
d'outremer du Ministère fédéral de
l'Agriculture vient de télégraphier que
le marché anglais a fléchi et que les
expéditeurs canadiens devront sur-
veiller attentivement le type et la
qualité de leurs boeufs gras et mai-
gres, s'ils veulent que la demande se
maintienne, pour ces boeufs et qu'ils
soient toujours bien vus.
Publié par le Bureau des Rensei-
gnements, Bureau des Publications,
Ministère de l'Agriculture, Ottawa,
Un. peu d'arithmétique
au sujet des poules
Prenez 84 livres de grain, plus 1
poule et vous avez 12 douzaines
d'oeufs. Lorsque le grain se vend 1%
cent la livre et les oeufs 30 cents la
douzaine, ceci représente une valeur
de $3.60 pour le grain, soit un bénéfice
de $2.32 sur le coût de la nourriture,
‘ce qui représente un prix de 54.28 le
cent livres pour le grain. :
Voici quelques autres faits:
La poule qui pond 25 oeufs laisse
une perte de 64 cents sur le coût de la
nourriture pendant un an; Ja boule
qui pond 100 oeufs rapporte un béné-
fice de $125; la poule qui pond 150
oeufs, un bénéfice de $2.49: tandis que
la poule qui pond 200 oeufs donne un
bénéfice de $3.74.
Morale.—Sachez ce que font vos
poules, et débarrassez-vous des pen-
:sionnaires.
ÉD GR EE
700 0 —
Les nouvelles catégories de miel:
Un étalage intéressant aux exposi-
tions cette année est celui du miel
classé en catégories, pourvu par le
Service de FApiculture des fermes |
expérimentales fédérales. Tout
miel offert en vente par catégories
cette année doit être classé confor-
mément aux nouveaux types-modèles
du gouvernement dans les quatre ca-
tégories, Blanc, Doré, Ambre et Fon-
[cé. Chaque catégorie comprend trois
sous-catégories ou qualités. Le clas-
sement du miel a pour objet de met-
tre un meilleur produit sur le inarché,
ce qui aura pour,effet de développer
la demande pour le miel de qualité
vraiment bonne. Le classement de-
vrait établir la confiance dans 18 que-
lité du miel, stimuler la demande, fa-
ciliter la vente régulière et assurer au
producteur de meilleures recettes. ….
le |
7.OCTOBRE 1931.
Le ‘“iSbiedded -'
DRIPLEINTE = Wheat”' Canadien
ECCSUE est fait de grain
100% Canadien.
Mangez DEUX
Biscuits de
ttShredded
Wheat” par jour
et vous aiderez
à la prospérité
du Canada.
El faut encore du
Shredded Wheat
«Il vaut mieux en acheter deux
boîtes. Elles ne durent pas Iong-
temps, quand vous, papa et moi |
mangeons tous du Shredded Wheat
chaque matin. Papa sait tout, et ce
matin il m'a dit que le Blé entier
avec du lait, fournit tout ce qui est
nécessaire pour l’alimentation et la
croissance, et c'est pourquoi le=
Shredded Wheat est si bon pour
fillettes et garçonnets.”
ANADIAN SHREDDED WHEAT
TRE COMPANY LTD
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AVEC TOUT LE SON DU BLE ENTIER
Les raisins et la santé
Il y a dans les raisins un certain
piquant qui stimule l'appétit, et le
moment de J'année est arrivé où l'on
peut s’en procurer en abondance. Nul
fruit n'est plus sain que le raisin, qui
est riche en substances minérales et
en sucre. Les raisins fournissent des
sels alcalins comme la potasse, la ch
sels alcalins comme la potasse, Ia
chaux, la magnésie, le fer, etc, qui
ont un effet tonifiant, spécialement
pour ceux qui sont sujets à l’acidiose;
tandis que le sucre qu'ils fournissent
est d'une espèce spéciale, d’une assi-
milation si facile qu’il n'impose qu'un
minimum de travail à l'appareil di-
gestif.
Ceux qui souffrent d'anémie, de
rhumatisme ou de troubles de la di-
gestion, trouveront le raisin très utile
pour rétablir le fonctionnement nor-
mal du système. Beaucoup d’autorités
médicales éminentes recommandent
que l’on fasse une large place au
raisin dans le régime alimentaire et
prescrivent ce que l'on appelle “la
cure au raisin”. On évie la monotonie
dans cette cure en se servant de plu-
sieurs variétés de raisin. Les raisins
cultivés au Canada se distinguent par
la qualité et la variété.
= 000————— 1
On veut avoir
du beurre canadien
Le Dr J. À. Ruddick, Commissaire
de l'industrie laitière du Ministère
fédéral de l'Agriculture, de retour de
sa visite annuelle en Grande-Breta-
gne, se déclare enchanté des prévi-
sions de là vente du beurre canadien
sur le marché anglais. “Les prévisions
pour le beurre sont très, très bonnes,
dit-il Le marché nous est favorable,
il prendra tout ce que nous enver-
rons.”" Le Dr Ruddick a remarqué
également que le beurre canadien
maintenant expédié sur ce marché
arrive en très bon état. Le Dr Rud-
dick insiste sur.la nécessité d'amélio-
rer encore la qualité et de la main-
tenir au plus haut type possible, Les
gens de la Grande-Bretagne, dit-il
sont de plus en plus favorables aux
Canadiens et tout ce qui est canadien
peut compter sur une bonne réception.
Il a constaté que le sentiment en fa-
veur des produits canadiens est très
marqué.
emmener)
IMPERIAL O
Les plus anciens et les plus importants
. producteurs, raffineurs, di
Des vaches qui rapportent
La Station expérimentale fédérale
de Summerland, C.-B. signale qu'un
troupeau de huit vaches laitières a
donné un bénéfice moyen de $133.39
sur le coût de la nourriture. La durée
moyenne de la période de lactation
a été de 322 jours, le rendement
moyen de lait, 10,202.5; le titre moyen
de gras de beurre 5.73, la production
moyenne de gras de beurre pendant
l'année de 5842 livres et la valeur
totale moyenne du produit de $257.91
par tête. Le coût total moyen de la
nourrituïe par vache, y compris mOou-
lée, ensilage, racines, foin et pâturage,
a été de $124.52, soit $122 par 100
livres de lait produit. La Station de
Summerland développe un troupeau
de vaches Jersey qui s’est spéciale-
ment distingué au contrôle pour l'ins-
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june âme à sauver et un sacrifice à [rivières qui lalimentent et le déver-
S faire pour opérer son salut, il faut sent, avec le nombre incalculable de
que la croix du Christ brille, qu'un |petits lacs qui lui font comme une
autel soit dressé, que Le sang divin |ceinture de perles étincelantes sous
La première messe Dontifiale du nouvel évêque. —— |se répande. Vraiment le lignée des|le soleil; un arrêt d’une demie-journée
Séance à l’école indienne.—Ce que l’éducation et
l'instruction ont donné à
à des enfants nés de parents
qui, hier, étaient _païens. — L’excellent travail
accompli dans les régions du Nord, depuis 60 ans,
par les Soeurs Grises.—Les plus beaux jours ont
leur soir.—Le retour.
j
;
(suite)
Faut-il que les plus belles fêtes
aient une fin comme le reste, se disent
les uns aux autres les missionnaires
du Mackenzie au sortir de ces agapes
fraternelles où l'âme encore plus que
le corps y a troüvé -son compte. Dü
moins tepartirons-ils chez eux vers
leur vie d'ermites avec plus de joie au
coeur, de réconfort et d'énergies nou-
velles. Ils ont bu la force au grand
fleuve de la charité divine et ils ont
goûté la vérité de l'‘Ecce quam bo-
num’, quand c'est Dieu qui est le
lien des âmes. Ils repartiront avec un
père de plus pour les aimer.
Le soir, la Bénédiction du T. S.
Sacrement fut donnée par le nouvel
évêque de Thmuis; l’église était une
fois encore à son comble, le chapelet
fut récité comme toujours en fran-
çais et en montagnais, le chant des
enfants sous la direction d'une reli-
gieuse fut enlevé comme dans toutes
les cérémonies précédentes avec une
-tres à deupler le Canada français; ce;
. l'Eglise du Mackenzie; à Mgr Breynat
perfection et un brio aucunement af-
fectés par la fatigue, et chacun défila
ensuite aux pieds de Mgr Fallaize
pour se faire bénir et baiser son an-
neau.
Première messe pontificale
de Mgr Fallaize
Le lendemain, lundi, eut lieu la
première messe pontificale du nouvel
évêque. Le R. Père Houssais remplis-
sait les fonctions de prêtre assistant,
le P. Mansoz celles de diacre et le P.
Michel, celles de sous-diacre. Avec le
PF. Duchesne comme maitre des céré-
monies tout devait aller rondement
et sans accroc aux rubriques.
S. &. Mgr l'archevêque d'Edmonton
fit entendre de nouveau sa parole fa-
cile et nous entretint de l'institution
de la sainte Eucharistie. En français
et en montagnais, ce fut l'évêque cé-
lébrant qui fit les frais du sermon. Il
prit pour texte: “Nous vous adorons,
6 christ, parce que vous avez racheté
le monde par votre sainte croix”. Il
fit ressortir le rôle bienfaisant et né-
cessaire de la croix et de la souffran-
ce. C'est là seulement que le monde
trouvera le secret de la paix; la crise
actuelle, crise mondiale, crise qui me-
nace de mener l’ordre établi à sa rui-
ne, est avant tout une crise de foi et
Mgr Guy se mêle aux enfants grou-
pés sur l’estrade pour leur parler de
plus près et constater si leur aisance
au théâtre n'était que superficielle et
due au travail de préparation immé-
diate des fêtes; mais la façon dont ils
l'entourent, lui répondent et mordent
[à ses questions a vite fait de prouver
que ses petits dont les pères et mères
étaient hier païens sont bien trans-
formés et tout à fait chez eux dans
leurs atjitudes d'enfants polis et civi-
lisés. En face de pareils résultats,
conclut Son Excellence, je ne puis
qu'admirer ce qui a été fait ici, et
presque regretter qu'on nous ait mis
au cours de ce voyage les choses si
belles qu’on en oublie le point de dé-
part de toutes ces merveilles et les
efforts qu’elles ont coûtés.
. Mgr Charlebois a été frappé, lui,
par le soin que l’on met ici à conser-
ver la langue maternelle des enfants
à les en rendre fiers, à la leur faire
pratiquer dans leurs prières quoti-
diennes et les jolis cantiques qu’on
leur enseigne. Puis quel développe-
ment intellectuel pratique que cette
connaissance de l'anglais et du fran-
çais, et tout à la fois quelle leçon de
‘bon sens national et. de patriotisme à
tous les fanatiques du pays, aux an-
| elicisateurs à outrance.
| Mgr Breynat clôt la série des dis-
cours en rendant tout d’abord justi-
|ce à ceux à qui revient le grand
mérite du succès de cette fête, si bien
organisée et réslisée avec tant d'in-
telligence.' J'ai donné des ordres, dit-
il, c’est chose facile, et je suis parti.
Mais qui a fait le travail? J'étais sans
inquiétude, car je connaissais mon
personnel, j'étais sûr d'eux, enfants,
religieuses, frères, et Pères. Aujour-
d'hui, je suis fier d'eux. Ce sont mes
enfants, je suis heureux au milieu
d'eux. Cette école, c’est mon école;
c'est la première construite dans le
nord.
Eloge des RK. Srs Grises
Hier c'était la fête du sacerdoce;
aujourd'hui, 14 septembre, exaltation
de la sainte Croix, c’est la fête des
Soeurs Grises. Sans les Soeurs, sans les
Soeurs Grises, nous n’aurions rien fait
de bon ici. Il y a plus de 60 ans qu'elles
sont dans le vicariat, elles y sont sans
salaire, sans rémunération aucune,
régulière. Les chers Frères Convers
grands apôtres n'est pas encore étein-|à McMurray, une envolée tout près
te, et Dieu peut toujours leur deman- | de terre entre McMurray et le Lac la
der: “Pierre; m’aimes-tu, m'aimes-tu Biche à cause des nuages qui sont
{plus que ceux-ci”. tout bas, une dernière étape de 130
milles de cahots aériens, de montées
Sur la route du retour et de chutes abruptes, d’écarts inat-
Ceux-ci, c'était nous qui allions re-|{ 4 comme ceux d'un cheval qui
partir vers le sud, vers la civilisation. se cabre et veut se débarrasser de
Demain, mardi, ça devait être notre son cavalier, et nous voici au repos
tour; notre tour dès le matin à nous sur le Cooking Lake calme, éblouis-
qui revenions à Edmonton, leur tour | + comme une plaque é’ergent poli. |
le soir à eux, Nosseigneurs Breynat, Il n'en fallait pas moins pour nous
Guy et Failaize, avec les Pères, Frères,
Soeurs et amis venus de Smith et de
Chipweyan. Quatre heures en avion,| Cooking Lake, c'est Edmonton, c'est
et nous serions à McMurray; deux|la besogne qui attend, c’est la vie qui
jours en bâteau et ils seraient à|nous ressaisit,
Smith. Ils ont été fidèles à‘ leur iti-| Chacun des voyageurs, chacun des|
néraire; nous avons dû modifier lelinvités privilégiés de Mgr Breynat au
nôtre: les avions, vous savez, sont de |sacre de Mgr Fallaize, son coadjuteur
grands oiseaux capricieux. . . et successeur, est rentré chez lui avec
Ce jour-là, nous avions eu beau |une vision bien belle dans l’âme et un
scruter l'horizon de tous côtés, pas|coin bien chaud dans le coeur. Réso-
même le bout d'une aile ne s’y était |lution ne s’effacera pas de sitôt de
montré, lorsque vers les 4 h. de l'a-|leur souvenir, et que leur langue se
près-midi le Notre-Dame de Lourdes |dessèche dans leur bouche s'ils ne
et le Peter Ponë quittèrent le quai|savent pas raconter l'inoubliable et
de Résolution. Nous restions 14 pour émouvant spectacle dont ils viennent
prolonger encore un peu la fête et|d'être témoins sur les bords sauvages
retarder de quelques heures le retour | du grand Lac des Esclaves.
de la mission au train-train de sa vie
remettre le coeur en place.
Témoignage de gratitude de
n’attendaient pour ainsi dire que no- S. E. Mgr Breynat
tre départ pour commencer au large,| A S. E. Mrg Breynat toute notre
à plusieurs milles du Fort, la pêche admiration pour les oeuvres splendi-
d'automne. Les pêches miraculeuses | des qui constellent les plages du nord
n’ont pas lieu tous les jours, et pour | et sont en train de dépasser de beau-
prendre la quinzaine de mille poissons {coup le delta du Mackenzie; toute
nécessaires, avant les glaces, il n’y a |notre gratitude pour l'audacieuse en-
pas de temps à perdre. . treprise qu'il vient de réaliser avec
A 6 h. un Fokker bleu s'abattait au | une maitrise étonnante en faveur des
bout du quai, c'était notre premier |hôtes qu’il a transportés à 800 milles
avion qui arrivait. Hélas! il devait |au nord d'Edmonton en faisant usage
être Je seul pour remplir le contrat|de tous les moyens rapides de loco-
conclu entre Mgr Breynat et 1la|motion moderne; toute notre affec-
Western Airways. Le pilote aura beau tion reconnaissante pour la bonté, les
faire des prodiges, entasser à la fois | prévenances délicates et l’exquise hos-
sept passagers et leurs bagages dansipitalité dont il n'a cessé de nous en-
sa cabine, nous n’arriverons jamais | tourer.
2 ‘ms : RAR POP FAARENRE A S. E. Mgr Pierre Fallaize, à l'a-
Panique train HepiamenRte due ven pôtre des Esquimaux de l'Océan Arc-
dredi. Il faut avouer que si tous les tique, nos meilleurs voeux d’un long
rs ne ce nie fructueux épiscopat; ad multos et
PA ei : faustissimos annos.
sans bornes pour tenir la parole don-
née par leur compagnie, par contre] À la famille religieuse qui a donné
les haut& officiers de celle-ci, en char-|à. l'Eglise de pareïls réalisateurs et
Âge de.lorganisation du transport des|au Canada des ouvriers aussi méri-
voyageurs, n’ont guère respecté les|tants, nous adressons en hommage
arrangements convenus avec la clien- |d’admiration les paroles du bon Père
tèle dont ils avaient si instamment| Lecorre, un vétéran du Mackenzie, qui
sollicité le patronage. achève sa laborieuse existence de 87
Les moins lourds, d’abord! Ans Sante Alert:
Un premier groupe prit les airs le
lendemain matin à 6 h. 45. C'était,
paraît-il, le groupe le plus léger: on
“Cette mitre que l'Eglise va poser
sur la tête de Mgr Fallaize, c'est une
couronne au front de la Congrégation
La visite de M. Laval aux E.U.
PARIS.—Le premier ministre Pierre
Laval a fixé son départ pour Wa-
shington, où il rendra visite au pré-
sident Hoover, au 16 octobre. Il arri-
vera à New York le 22 et se rendra
immédiatement à Washington. I est
prét à discuter les renseignements
qu'il‘a obtenus pendant sa visite à
Berlin et à faire connaître ses . vues
sur des questions telles que la position
financière de la France et les mesures
à prendre pour résoudre les problè-
mes des dettes et des réparations de
guerre.
M. Laval compte passer six jours
aux Etats-Unis. Quatre experts et
plusieurs journalistes accompagneront
M. Laval.
————— “QD o———
Les deux fils de M. Bourassa
chez les Jésuites
MONTREAL.—Deux des fils de M.
Henri Bourassa, dépüté de Labelle et
directeur du “Devoir”, viennent d'en-
trer ensemble au noviciat des Pères
Jésuites au Sault au Récollet, près
de Montréal. Le plus âgé, François,
avait fini son cours classique il y a un
an. Il passa cette année-ci à Toronto,
au collège Saint-Michel, où il fit des
études spéciales de philosophie sous
la direction de M. Gilson. L'autre,
Bernard, vient de terminer sa rhéto-
rique au collège Sainte-Marie, à
Montréal.
———— 0 00——————
Chiffres qui ne concordent pas
MONTREAL.—Les chiffres d’Otta-
wa sur le recensement de Montréal,
ne correspondent pas à ceux du Bottin
Lowell, récemment donnés. Pour la
ville de Montréal le recensement don-
ne 810,825 et le Bottin 1,125,049. Pour
l'Ile .le recensement donne 996,132
tandis que le Bottin donne 1,292,092.
000—————
De l'arène au cloître
Mya KHollarez, jeune Péruvienne, qui
s'est acquis une grande renommée
dans toute l’Amérique du Sud comme
femme toréador, et à laquelle on avait
donné le titre de ‘Reine des arènes”,
a décidé d'entrer au cloître et de se
vouer à la vie religieuse.
Mlle Mya Hollarez est la fille d’un
toréador connu. Au cours de son acti-
vité tauromachique, elle a tué plu-
sieurs centaines de taureaux; elle fut
grièvement blessée d’un coup de cor-
ne. Elle a aujourd'hui vingt-quatre
ans et a déjà gagné une grande for-
tune qu'elle a offerte au cloître de
Pasco où elle va se retirer.
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de confiance. Les hommes ont peurisans contrat entre elles et nous; elles
les uns des autres, parce que chezln’y sont que par dévouement, par
eux la tête et le coeur ne sont plus|amour de Dieu et des âmes, et vous
reliés à Dieu, et quand l’homme n'est | avez là l'explication des résultats qui
plus retenu à son Créateur par salont couronné nos travaux. Après 60
chaîne divine c’est le règne de la bête, l'ans dé cé régime’ où tous les sacrifices
le règne de la terreur. étaient pour elles et tous les bénéfices
‘pour nos oeuvres, quand je suis allé
demander à leur Mère Générale des
À 2 h, les invités et la population| Sceurs pour Aklavik, il me fut répon-
étaient conviés à une séance par les|Qu: “Nous irons où vous irez: nous
enfants de l'école, dans une grande |fermerons ailleurs si c'est nécessaire
salle de classe transformée pour l'OC-| pour vous fournir les aides dont vous
casion en auditorium. Quelqu'un quilavez besoin”. J'ai; ajoute Monsei-
eût fermé les yeux se serait cru dans|pneur, la promesse d’avoir des Reli-
lune de nos bonnes paroisses, où les| gieuses, le jour où nous ouvrirons une
enfants manient avec une égale ai-| mission dans l'une des îles de l'Océan
sance les deux langues officielles du arctique. Prière donc à nos visiteurs
Canada. Chants, adresse, dialogues, | de reporter sur nos collaboratrices
piécettes enfantines, rien n’embarras-|jagmiration, la sympathie, les grâces
se ces petits Montagnais dont la lan-| Ge conversions et de vocations dont
gue est bien déliée, la prononciation | nous avons été bénis du ciel. Au jour
ferme et les gestes dégagés. de mon sacre j'ai demandé à Dieu
Parmi les discours qui suivirent|comme unique récompense la joie
nous nous contenterons de relever | 4’ordonner prêtre un enfant du pays;
quelques parole de chaque orateur. let grâce à Dieu, cette joie je la vois
Mer Fallaize dit qu'il ne faut PaS|hoindre dans un avenir prochain;
trop s'étonner de ses pérégrinations | mais quelle joie que la mienre quand
incessantes dans le nord, puisqu'il | je pourrai consacrer évêque du Mac-
fils de cette Normandie que les petits penzie un enfant de ces peuplades
viennent de chanter dans une jolig que nous avons connues païennes.
ballade de circonstance. Les Nor-
mands ont plus contribué que les au-
Réception à l'école
Premier départ
A 5 h. 30, nous assistons déjà au
sont de hardis voyageurs prêts à par-| premier départ de missionnaires pour
tir pour leur tour du monde du mo-|retourner à leur poste. C’est que les
ment qu'ils ont trois choses en poche: jours raccourcissent vite en ces ré-
un crayon, une ficelle et un couteau.;giens du pôle, et c’est que les ee.
Merci à ses chers enfants de Résolu- [ne tardent pas à bloquer le passage
tion. er les rivières. C'était le groupe
Mgr l'archevêque ‘d'Edmonñton dit en | d’AKlavik: et des missions intermé-
français son émerveillement de tout,diaires, avec à leur tête l’ardent petit
ce qu'il a vu et entendu depuis son Père Binamé. Ces 1,100 miles en petit
arrivée dans le nord. Aux religieuses! bateau à gazoline ne seront pas un
toute son admiration pour la belle|pique-nique. ïls nous font deviner
couronne d'âimes qu’elles préparent à | plus d'une nuit à la belie étoile et de
longs jours au gouvernail, avec bien
toute sa gratitude pour sa bonté, ses|des morsures du vent glacé au visage
délicates prévenancees, sa charité quilet des engourdissements douloureux
pense à tout, et honneur à son mer-|Aaux doigts serrant la roue.
veilleux talent d'organisateur. On ai-! Longtemps nous les avons suivis des
rait que plus on pousse vers le nord, | yeux; ils avaient d$jà disparu au bout.
plus règne l'esprit d'hospitalité. Puis|du regard qu’une forte lunette les
en anglais il essaie de faire compren- faisait ‘encore apercevoir là-bas sur
dre aux Indiens leurs devoirs de re-|le miroir arrondi du'lac calme com-
connaissance à l'égard des mission- | me une glace immense. Ils se tenaient
naires et des religieuses pour qui ils[les uns debout, les autres assis sur le
_sont-tout ce qu'il y a'de plus:cher au|petit pont de leur barque qui recou-
6
monde. I décore Mgr Breynat du titre |vre le moteur et devient l'unique re-
réservait les grosses légumes pour le
des Oblats, le couronnement de son
second voyage de l'avion à son retour | oeuvre aux glaces polaires.”
de Smith vers les 11 h.; mais ce fut
‘à 1 h. 30 que le moteur commença à
déchirer l'air avec un bruit infernal.
Longtemps les pontons coururent sur
l'éau et effleurèrent les’ vagues, puis
petit à petit la colonne d'air se fit
plus dense sous les aïles, l'avion ga-
gna en hauteur, arbres et maisons
prirent des proportions microscopi-
ques, le long serpent d'argent de ia
rivière des Esclaves coupa la steppe,
tandis que l'immense réservoir du lac
allait se confondre au loin avec l’ho-
rizon sans bornes. Tout à coup, à une
courbe de la rivière, un mât d'où pen-
dent des pavillons minuscules, une
tache blanche sur l’eau vaseuse: c’est
le N.-D. de Lourdes qui remonte le
courant de toute la vitesse de son
hélice. “Encore 20 mminupes, me dit
mon voisin, et ce sera Smith”
Membres du clergé présents au
sacre de S. E. Mgr Fallaize, O.MI.
à Résolution, le 13 septembre 1931
Evêques
Archevêques: S. E. Mgr Forbes, S.
E. Mgr O'Leary. Evêques: S. E. Mgr
Breynat, S. E. Mgr Charlebois, S. E.
Mgr Fallaize, S. E. Mgr Guy.
Û Prêtres
Mgr Pilon, PD., RR. PP. Binamé,
Cooper, Coudert, Duchesne, Dupire,
Giroux, Grant, Guy, Gourdon, Hous-
sais, Laferté, Laffont, Langlois, La-
rose, Lefebvre, Letreste Laperrière,
Mansoz, Martin, Michel, Planet et
Tyassortt.
Frères
RR. FF. Bérens, Bernard, Crenn,
”. Le vent |Hesrochers, Gagnon, Hémon, Kraut,
souffle, là pluie strie les vitres. Mais Larocque, Latreille, Leroux, Lessard,
lvoici que le moteur s'arrête, l'avion |Minion, Plante, O'Connell, Rouillard,
plane vers la rivière et se pose sur Kérautret, Jean-Marie. Religieuses du
les flots. “Je ne vois plus ma route, | pot Résolution, de Chiwpeyan et de
. de l'hôte le plus accompli du Domi-
nion du Canada.
Mgr Forbes rappelle aux enfants qui
l'écoutent l'amour dont ils doivent en-
tourer les Soeurs Grises. Il & été leur
enfant, lui aussi, puisqu’à deux ans
elles lui ont appris à lire et à écrire,
il a été leur protégé puisqu'il fut leur
servant de messe pendant les années
de son cours classique au collège de
fuge en cas de gros temps, le visage
tourné vers le Fort comme pour a-
chever de graver. au fond de leurs
prunblles les visions réconfortantes
des jours bénis qui s'achevaient.
Usque ad extremum terrae, jus-
qu'au bout de la terre, comme ce dé-
part illustrait bien le sens de ces
paroles courageuses que Mgr Fallaize
a prises. pour devise! Allez, allez tou-
jours ‘de l'avant; toujours plus loin,
avait dit le Souverain Pontife à Mgr
Breynat dont toute la vie a été la
Montréal. Bien plus que cela, ajouta-
t-il, nous somnies presque parents,
vous eb moi, parce que j'ai été mis- ,
sionnaire chez les Jroquois, et il leur |réalisation du mot d'ordre de s:s ar-
récite .l'Ave Méria. en cette langue; més pontificales: Peregrinari pro
enfin, dit-il, j'ai une excellente raison | Christo, voyager -pour ‘le Christ: Et
‘de vous appeler mes .petits ‘frères et| voici: que le coadjuteur avec future
mes petites soeurs, parce que c'esb ma succession emboîïte le pas derrière! son
grande tante’ alors supérieure. géné- ciné, met ses pieds plus jeunes ‘dans
ralc des Soeurs Griscs, là T; R: Mère les traces ‘de celui aui l’a précédé, avec
McMullen, ‘qui envoya vos. premières l'ambition. de nes arrêter qu'aux limi-
Soeurs dans l'Ouest; c'est à elle que tes extrêmes du monde. ‘Jusqu'au bout,
‘vous : les. devez ces mères qui -vous | jusqu" au bout de la terre habitée, jus-
“aiment tant et vous élèvent si” bien, qu’au. bout : des forces_et de-l'endu-
"c'est donc - aussi un peu à mol:
Trance huniaine, - aussi loin qu'il Y- a
dit le pilote, le brouillard et la pluie} port Smitn.
m'aveuglent.”
| Quelques incidents
| Quand le mauvais temps se dissipe
un peu, l'avion est impuissant à se
relever; sa charge est trop lourde.
Nous sommes à 20 milles de Smith;
force est de jeter du lest.
passagers montent à bord d'une cha-
[loupe à essence dont se servait un
Indien occupé à faire la pêche et la
chasse; ils devront essayer de remon-
ter la rivière jusqu'à ce que l'avion
puisse revenir de Smith les repêcher.
Le moteur gronde de nouveau, mais
ce que nous pouvons faire de mieux
c'est de courir à fleur d’eau, car les
nuages sont trop bas pour nous per-
mettre de voler. À mi-chemin se trou-
ve le camp où la Baie d'Hudson tire
ses bateaux sur la grève pour l'hiver.
Une bonne tasse de café chaud nous
y est servi, nous y attendons con-
fortablement nos quatre compagnons
moins fortunés qui grelottent pendant
deux heures et demie sous la pluie
fine, et le yacht du gardien du camp
nous ramène tous sains et saufs à
Smith où nous tombons en pleine par-
tic de Bridge que conduisait avec en-
train S. E. Mgr Forbes. Il était 8 h.
du soir.
De Smith à ‘McMurray, 235 milles
par voie aérienne. Y serons-nous à
temps pour le train? Comme la chose
est peu: probable, le télégraphe fonc-
tionne -pour retarder son départ jus-
qu'à l’arrivée des voyageurs. À 9 h. 30,
le jeudi matin, six d'entre nous pren-
nent leur vol; à midi trois autres
trouvent place dans un avion qui rc-
tourne du grand lac d'Ours. A Mc-
MER Y ils auront tout juste le temps
[ie sauter
partir.
Nous demeurions cinq à Smith.
Nous avions déjà opté pour le retour
en bateau et un voyage prolongé d'u-
ne semaine, quand on nous ännonce
qu'un avion est prêt’ à nous prendre
le vendredi matin db: nous conduire
directement à Edmonton. En route
donc- de : nouveau! Saluons du haut
des airs le. grand rapide des Ésclaves
qui'moutonne sur les roches de son lit,
contemplons üne dernière fois l’im-
mensité du lac Athabasca avec les
à ‘bord du train prêt à
Saison de radio du FACIRQUE
canadien
Le programme des concerts radio-
Quatre phoniques que le Pacifique Canadien
offrira au public, durant la saison de
1931-32, consistera principalement de
causeries de voyages, avec interpré-
tations de pièces musicales se rap-
portant aux pays d'Europe et des
bords de la Méditerranée. L'hiver
dernier, les: artistes des Croisières
Musicales, sous la direction d'Alfred
Heather, rendirent des concerts sem-
blables et ceux-ci furent. accueillis
lavec une telle faveur par le publie
radiophile, que les autorités de la
compagnie ont jugé à propos de re-
prendre ce genre de concerts pendant
la prochaine saison.
Il y aura des programmes de musi-
que éspagnole, française et alleman-
de, et des conterts de,musique sué-
doise, finlandaise, italienne, belge,
autrichienne, tchéco-slovaque, grec-
que, furque, polonaise, hongroise,
égyptienne, écossaise et irlandaise.
Ces programmes, par leur caractè-
re éducationnel; constitueront sans
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l'hiver sont tombées et les habitants
enveloppés de leurs pardessus et de
deurs ‘caoutchoucs ont trouvé dans
leurs journaux du matin un décret
leur interdisant de chauffer leurs ha-
bitations sans une autorisation spé-
ciale de l'administration municipale.
Ce décret a été lancé en vue d’éco-
nomiser le combustible parce que la
production du charbon cest fort infé-|
ricure aux prévisions du plan quin-
quennal. Le décret prévoit des peines
de 100 roubles d'amende ou de 30
jours: de travaux forcés. Seuls les
hôpitaux ét les institutions Similaires
sont .exemptés ‘dés effets du décret.
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4.
PAGE 8
JUNIORAT SAINT-JEAN
Préparatoire: ler: Théodore -Levas-
seur, St-Luc, PQ.; 2e: Georges No-
bert, Saint-Charles, -Alta.
Eléments latins: ler: Paul Mercier,
Edmonton, Alta.: 2ème: Aimé Van
Brabant. Saint-Paul, Alta.
Syntaxe: ler: Gérard Diamond,
Blairmore, Alta.; 2ème: Omer Dumns,
Lac la Biche, Alta. |
- Méthode: ler: Albéric St-Amant,
Jack Fish Lake, Sask.: 2ème: Joseph
La relativité et la statistique
I ne s'agit pas ici de la relativité
d’Einstein, mais de la relativité réelle,
qui s'applique à beaucoup de choses,
entr'autres à la richesse réelle. :
” Dans la crise actuelle, on a remar-
qué ceci, c’est que plus on se dirige
vers l'Est, et moins la crise est aiguë,
je parle du Canada. L'Ouest crie à la
misère absolue, pendant que dans les
provinces maritimes le chômage sévit
relativement très peu.
Bru, Jack Fish Lake, Sask.
Versification: ler: Antonio Duhai-
me, Jack Fish Lake, Sask.; 2ème:
Marcel Masson, Montréal, P.Q.
Rhétorique: ler: Camille Baril,
Domrémy, Sask.; 2ème Germain Le-
‘blanc, Saint-Albert, Alta. ‘
Oo
Un rapport
| peu optimiste
Les facteurs défavorables actuels
La revue de Brookmire étudie les
conditions actuelles qui dominent le
marché et son rapport n'est pas très
favorable. En effet, si les facteurs
défavorables sont à peu près aussi
nombreux que les autres, il n'est pas
de même quant à leur importance.
Voici d’ailleurs les facteurs défa-
vorables à la bonne marche des
affaires et la reprise économique:
lil reste (sic) à obtenir un ar-
rangement des affaires européennes,
tel qu’il ramène la confiance du pu-
_blic.
2—On s'attend à de nouvelles di-
minutions dans la valeur des pro-
priétés immobilières et des loyers.
3—On s'attend également à être
obligé de renvoyer de la main d'oeu-
vre actuellement occupée.
4—La puissance d'achat des pro-
duits agricoles est en diminution
constante.
ÿ—Les chemins ‘de fer sont dans
une situation difficile et l’augmenta-
tion des tarifs ne semble pas devoir
leur apporter des ressources nouvelles
bien considérables. D'ailleurs l'aug-
mentation des tarifs n'est pas encore
réalisée.
6—Il ÿ a encore inflation, c'est-à-
dire surproduction, dans la construc-
tion mécanique.
1-—L'industrie sidérurgique est dans
le marasme et la situation s'aggrave.
8.—Les stocks des matières premiè-
res sont considérables, mais les in-
ventaires sont bas. ‘
3.—On s'attend à de nouvelles fail-
lites bancaires.
Parmi les facteurs favorables, on
né peut citer que certaines reprises
locales dans certaines industries, telles
que celles de l'industrie de la chaus-
sure, du caoutchouc, les économies
réalisées dans le domaine de l'exploi-
tation des chemins de fer n'étant à
tout prendre qu'un facteur négatif.
On dit que la situation bancaire est
extrêmement forte, mais il s'agirait
de savoir si la politique actuelle des
banques ne paralyse pas davantage
la reprise des affaires.
Somme toute on voit que la situa-
tion est des plus difficiles, et il faut
s'attendre à une aggravation de la
crise du chômage pendant l'hiver.
rien
gne.
gne à la
op me em med cm
TE nt mn a
Or. il paraît que dans les tableaux
de richesse nationale publiées par Ot-
tawa, les provinces de l'Ouest figu-
rent parmi les plus riches, pendant
que celles de l'Atlantique seraient les
pauvres parmi les pauvres! Et pour-
tant, sur les tas de blé de l'Ouest, on
crève, tout comme à Washington on
crie famine sur des tas d’or!
Mais tout s'explique par certains
retards d'impression assez fréquents à
Ottawa. Les récoltes de ce tableau ont
été réunis il y a quelqués années,
alors que l'Ouest avait des récoltes
plantureuses, qu'il vendait à prix fort;
et les terres productrices représen-
taient une valeur très élevée. Pendant
que maintenant le blé se vend moins
ou pas du tout, les terres qui le pro-
duisent ne valent plus la moitié de ce
qu'elles valaient.
Et voilà comment ceux que la sta-
tistique proclament les plus riches
sont actuellement les plus pauvres,
pendant que les pauvres de livres
officiels sont les vrais riches.’
Il y a de ces paradoxes!
| J. .D.
L'Action Catholique)
—— 000
Le Prince de Galles à Lourdes
“The Universe”, journal catholique
de Londres, nous rapporte la récente
visite du Prince de Galles à Lourdes,
où il a assisté à la bénédiction des
malades. Le Prince parti de Biarritz
en aéroplane arrive à Lourdes juste
avant la procession pour la bénédic-
tion des malades. Il suivit attentive-
Nouvelles
- Canadiennes
MONTREAL.—M. Gordon W. Scott, |
ancien trésorier provincial et conseil-
ler législatif; après les échecs sübis
dans Huntingdon et S.-Georges, vient
de déclarer qu’il se retire définitive-
ment de la politique et n'accèptera |
pas les fonctions de trésorier provin-
cial. ;
MONTREAL—Le second procès
d'Albert Nogaret, en religion le frère
Dosithée, des frères du Sacré-Côeur,
membre du personnel de l'Académie
Roussin, accusé du meurtre de la fil-
lette Simon Caron à la Pointe-nux-
Trembles, s’est terminé mercredi par
un acquittement.
OTTAWA—L'hon. M. Arthur Sauvé,
ministre des Postes, a célébré, jeudi,
le 56e anniversaire de sa naissance.
Il a reçu à cette.occasion de nombreux
messages de félicitations et de bons
souhaits de ses nombreux amis.
. SAINT-BONIFACE.—Les Révéren-
des Soeurs Grises de cette ville ont
fait, ces jours derniers, l'ouverture du
Sanatorium de Saint-Boniface. A
cette occasion, on a souligné la nou-
velle et impôrtante étape que l'ouver-
ture de ce sanatorium marque dans
l'histoire des Soeurs Grises au Mani-
: tcba. °
NICOLET.-—S. E. Mgr J.-S.-H. Bru-
nault, évêque de Nicolet, a célébré la
semaine dernière le 32ème anniver-
Isaire de son élévation à l'épiscopat.
jIl fut, en effet, sacré coadjuteur de
Mgr Elphège Gravel le 30 septembre
1899.
WINNIPEG.—Le maire Ralph H.
Webb, de Winnipeg, a annoncé qu'il
se présentera pour la sixième fois à
la mairie, aux prochaines élections
municipales du 27 novembre.
Il y a trois autres candidats sur
les rangs.
MONTREAL.—Les candidats con-
servateurs battus lors de l'élection
ment la cérémonie. Tout à coup la{provinciale du 24 août dernier ont
pluie commença. Au lieu de s'en aller,
il leva tout simplement son collet
d'habit et ne bougea pas. Plus tard
quelqu'un le reconnuüt et lui apporta
un parapluies
Le Prince s’agenouilla dans Ja boue
au moment de la Bénédiction. Après
la cérémonie, il se rendit à la Grotte
et ensuite au Bureau des constata-
tions médicales, Nous dédions cette
nouvelle à nos amis les Orangistes
pour leur fournir l'occasion de se
scandaliser une fois de plus.
——000
L'élection de M. Bourgeois ne
sera pas contestée
TROIS-RIVIÉRES.— L'élection de
M. Charles Bourgeois, CR. conserva-
teur, élu député de Trois-Rivières-
St-Maurice. le 10 août dernier, par
une majorité de 38 voix, ne sera pas
contestée, a déclaré M. Wilfrid Ga-
riépy, C.R., candidat libéral défait.
“L'heure n'est plus à la politique,
déclare M. Gariépy, mais à aider à
ceux qui ont faim. Il convient de ne
pas mettre d'entrave à l'action du
gouvernement et de son député et de
leur permettre de remplir leurs pro-
messes de donner du travail et de
soulager l'infortune publique.”
Références
I1 n’y a pas de meilleures
références qu’un livret d’épar-
Tout homme d’affaires
sait que le. jeune homme éco-
nome a nécessairement du ju-
gement, de la volonté et de
légitimes ambitions, et qu'il
réussira. Vos économies seront
la base de votre crédit. Ouvrez
aujourd’hui un compte d’épar-
décidé de contester l'élection de leurs
adversaires, soit dans 79 comtés sur
90.
A des réunions tenues à Québec et
à Montréal, les candidats ont adopté
une résolution dans ce sens.
Chez les libéraux on a décidé de
contester les 11 sièges conservateurs,
advenant la contestation des 79 siè-
ges libéraux.
OTTAWA.-En raison des embar-
ras financiers du trésor fédéral, le
gouvernement vient de décréter qu'à
l'avenir aucune promotion du service
civil ne pourra être faite avec aug-
mentation de salaire. Il est peu pro-
bable toutefois que le gouvernement
décrète une réduction de salaire com-
me le voulait la rumeur depuis quel-
ques jours.
OTTAWA.-—Le club des femmes
d'affaires libérales d'Ottawa demande
au gouvernement fédéral de faire
l'enregistrement des femmes sans em-
ploi au Canada, comme ji la fait pour
les hommes. Ce club se plaint que
l'on fait preuve d'indifférence envers
les femmes qui sont sans position et
qui ont besoin de gagner leur vie.
OTTAWA.—La bénédiction et li-
nauguration de la nouvelle aile de
l'Université d'Ottawa aront lieu le 8
décembre, fête de l’'Immaculée Con-
ception, et coïncideront heureusement
avec le conventum annuel des an-
ciens élèves de l'institution.
L’aile nouvellement construite
comprend une magnifique chapelle
avec autels en marbre d'Italie, un
gymnase des plus modernes, une salle
d'étude, un dortoir et plusieurs cham-
bres pour les élèves.
La chapelle est une réplique ce
l'église Sainte-Marie Majeure de Ro-
me. d
n ere 00
On signale une forte
augmentation dans la’
récolte de trèfle
Les rapports reçus par la Division
des Semences, du Ministère de l'Agri-
culture, à Ottawa, indiquent qu'il y a
une augmentation considérable dans
la production de graine de trèfle rou-
ge cette saison, spécialement dans
l'Est de l'Ontario et le Québec. C'est
là une bonne nouvelle pour tous Jes
cultivateurs du Canada ainsi que pour
les marchands qui ont éprouvé de la
difficulté jusqu'ici à se procurer une
provision suffisante de graine rusti-
que produite au pays. La floraison
hâtive n'a pas trompé les espoirs
qu'elle avait créés; elle a produit des
gousses bien garnies et la Division
des Sæmences a reçu de nombreuses
demandes de producteurs qui dési-
raient faire inspecter leurs champs
pour certifier la rusticité du tyne et
l'absence de mauvaises herbes nuisi-
bles. C’est la graine produite au Ca-
Banque Canadienne Nationale
Actif, plus de $147,000,000
nada qui donne les meilleurs résultats.
2 0 0-——
Vente d’engrais chimiques
Le Service des engrais chimiques du
Ministère de l'Agriculture à Ottawa
signale une augmentation de 100,000
tonnes dans la quantité d'engrais chi-
miques employés par les cultivateurs
canadiens en 1930. Les ventes totales
d'engrais, qui étaient de 233,750 ton-
nes en 1929 sont passées à 321,206
tonnes en 1930. C'est dans la province
de Québec que l'augmentation a été
là plus forte; la quantité employée
{dans cette province en 1930 a atteint
Succursale à Edmonton
_ JE. BRODEUR, gérant
‘un total de 55,544 tonnes, plus du
double du chiffre de l’année précéden-
ite, ‘qui était de 22,738 tonnes. Il ya
augmentation d'environ 50,000 dans
la quantité d'engrais mélangés, et il
s'est employé quelque 95,000 tonnes
de superphosphate. Les ventes d'azote
préparé au, Canada sous’ forme de
sulfate’ d'emmoniaque ont passé de
7,487 tonnes à 13,727 tonnes:
L'A:SURVIVANCE
Inauguration de la nouvelle aile.
du Collège Saint-Antoine
” Dimanche, le.4 octobre, fête de général d'Edmonton, Mer Carleton, e
saint François d'Assise, fondateur de] D. Mgr Lyons, R. ae ”
l'Ordre Franciscain. A 10 h. 30, mess 15 curé de la paroisse Saint-Fr à
solennelle dans l'église Saint-Fran- | çois, R. P. Mcintyre, R. P. ee À
çois. A l'autel célèbre le R. P. Jean|M. l'abbé Heeaen R. P. Rout 7
de Capistran, supérieur local; comme|O.M., R. P. O'Neil, R. P. Ryan, R.
assistants, le R. P. Amédée et le R.iP. Béliveau, SJ. recteur du Collège
P. Alphonse. des Jésuites, R. P. Arduino d’Appolo-
Le choeur de chant de la paroisse
exécute avec âme la messe polypho-
nique de B. ©. Klein, adaptée par
E. J. Biedermann, et à l'offertoire
“Ave Pater Sanctissime” de J. E.
Turner, O.S.B. Les religieux chantent
l& partie propre de la messe grégo-
rienne de St-François. De composi-
tion ancienne cette messe esquisse les
transports d'exultation et de liesse
-mystique du séraphin d'Assise.
Le R. P. Bélivéau, recteur du Col-
lège des Jésuites, prononce le sermon
de circonstance. L'auditoire se plait à
“entendre un exposé clair et exact de
nia, S.J., KR. P. Garnier, R. P. Mc-
Donald, CSS.R. R. P. Gillis, 6. H.
le maire Douglas et Mme Douglas,
M. Mireault, syndic des Franciscains,
et l’hon. juge Dubuc.
Le R. P. Hyacinthe dit un mot de
bienvenue et donne la parole à S. E.
Mgr O'Leary. Son Excellence relate
le passê laborieux des pionniers de
l'Ordre franciscain danss l'Ouest, leur
ministère dans les missions de Rad-
way Center, de Mundare et de Saint-
Paul. .
Les Franciscains, dit-il, débutèrent
humblement. Ils surent mettre à pro-
fit leurs énergies pour assurer le pro-
grès rapide de leur oeuvre. L'Est ne
pouvait pas suffire aux besoins des
vocations sacerdotales de l'Ouest. Il
A 4h. p.m.* commence la cérémonie | fallait fonder un collège franciscain
de la bénédiction. S, E. Mgr O'Leary, | dans l'Ouest. II y a six ans la fonda-
archevêque d’Edmonton, revêt les or-|tion devenait une réalité. Elle se dé-
nements pontificaux das le parloir | Veloppa en trois ans au point de né-
du..collège. cessiter une première construction,
«La procession se dirige du collège|que je devinais être beaucoup trop
vers l'église St-François sous le re-|pPetite. Aujourd'hui voici le collège à
gard d'un clergé imposant et d'unelun deuxième stage de progrès: nous
foule nombreuse. On :y remarque les!inaugurons maintenant une magnifi-
religieux de la communauté francis- (que aile due au talent de l'entrepre-
caine d'Edmonton, des prêtres et des{neur J.-P. Desrochers. Je ne suis pas
prélats. S. E. Mer O'Leary pontifie. | Prophète ni ‘fils de prophète, mais je
L'église paroissiale a revêtu ses ten- | Crois pouvoir assurer pour l'avenir un
tures de fête. L'autel majeur scintille | Agrandissement encore plus vaste que
de mille lumières. Dans le sanctuaire | Celui d'aujourd'hui. Toutes mes féli-
se dresse le trône de l'archevêque, sur- | Citations aux Pères Franciscains avec
monté du baldaquin, rouge sombre l'expression de ma complète satisfac-
la vie de saint François. Cette vie
dégage une double leçon: l'amour
passionné pour Jésus crucifié et la
pauvreté chérie comme une dame.
frangé d'or.
S. E. Mgr G. Murray, évêque de
Victoria, C.B., prononce le panégyri-
que de saint François. Le prélat s'a-
vance Calme et digne, revêtu du rO- ;
chet et de la mantelletta, la barrette
violette sur la tête.
Saint François nous apparait com-
me un modèle de pauvreté, d'humilité |
et de souffrance joyeusement à
tée. Le séraphin d'Assise, nous dit
Mgr Murray, a tout donné pour sui-
vre le Maitre. Aujourd'hui, saint
François se survit dans ses fils. Saint
François vous demande par ses en-
fants de l’assister de votre aide et de
donner aussi tout ce que vous pouvez |
Pour maintenir son oeuvre d’Edmon-
ton Nord, le Collège Saint-Antoine.
S. E. Mgr l'archevêque d'Edmonton
donne le salut du T. S. Sacrement La
Schola paroissiale chante avec ferveur
l“O Sacrum Convivium” en polypho-
nie de B. Hamma et le “Tantum Er-
go” de Ignatius Wilkens, OF.M.
La procession pontificale se rend à
la salle paroissiale Saint-François et
au Collège Saint-Antoine. La bénédic-
tion se donne selon -le rituel francis-
cain. :
A 6h. banquet à la salle paroissia- |
le Saint-François. Quatre grandes ta-
bles reçoivent 150 convives pour une
première fois. Toutes les chaises se
retrouvent de nouveau occupées pour
‘un second service. Plus de trois cents
convives profitent de ces agapes inti-
mes.
S. £. Mgr O'Leary préside à la table
d'honneur. A ses côtés on remarque
S. E. Mgr G. Murray, évêque de Vic-
toria, C.-B. le R. P. Supériewr des
Franciscains; Mgr Nelligan, v'caire
Î
! L'auteur du “Dictionnaire
tion pour le travail qu'ils font dans
notre archidiocèse.
Le second toast est prononcé par le
mâäire Douglas. 11 exprime sa satisfac-
tion de se trouver au nombre des in-
vités. Il passe immédiatement à la
question finance et il demande aux
paroissiens des paroïisses étrangères de
penser aux obligations de la paroisse
Saint-Trançois d'Assise et du Collège
Saint-Antoine. “Vous qui avez main-
tenant la chance de n’avoir plus de
dettes à acquitter sur vos édifices pu-
blics du culte, dit-il, pensez à vos frè-
res des paroisses étrangères, en parti-
culier à ceux d’Edmonton Nord. Je
dois toute ma reconnaissance à Mgr
O'’Leary et à Mgr Nelligan pour l'aide
efficace qu'il me prête dans l’adminis-
tration de la ville.
Le R. P. Supérieur des Franciscains,
le R. P. Jean de Capistran, prononce
le dernier mot de remerciement. T1
exprime sa gratitude à Dieu qui a
bénit et fait grandir l'oeuvre: à S. E.
Mgr l'archevêque qui encourage et
soutient les efforts de recrutement: au
ue à n Sn ; ee | ;
Les gros. .mangeurs - sont
‘La vie d’aujourd’huiet-
‘celle de 1930. 7.
MONTREAL-—Les Canadiens vi-
vent mieux à présent qu’il y a.un an,
et cela en dépit du chômage, a pré-
tendu récemment W.-J. Pentland,
président d'une compagnie “à chai-
ne”. Il fonde son opinion sur:les ‘sta-
tistiques qu’il a en mains, d’après les-
quelles chaque client dépenserait en
moyenne cette année 62 sous chaque
fois qu'il fait des emplettes. L'an der-
nier cette moyenne était de 65 sous,
7 OCTOBRE 1931.
atteints d'acidité
7 d'estomac
.: Magnésie Bisuratée neutralise
ncidité, entretient la netteté de
"l'estomac et assure une
digestion parfaite
Une autorité médicale très en vue
dit: “si vous êtes gourmand et qu’il
vous faille trois gros repas par jour,
vous pouvez les prendre à condition
mais depuis lors le prix des denrées | Gsssurer la neutralisation des acides
alimentaires a baissé de plus d'un
tiers. ne
“Voilà pourquoi j'affirme, dit-il, que
valeur réelle de son salaire s'est ac-
crue de 10 p.c., et il dépense cet ar-
gent.”
Une émeute commubviste
à Estevan
ESTEVAN, Sask—Une émeute a
éciaté, la semaine dernière, à Este-
dangereux que les aliments formeront
12
dans votre estomac”.
Lorsque votre estomac est surchar-
!gé, la masse de la HORAIRE PAIE
l'homme qui gagne aujourd'hui le|;spbidement et forme des acides qui
même salaire qu'il y a deux ans, vit|paralysent l'activité gastrique bien
beaucoup mieux qu'il y a L2 mois. La[avant que le travail de la digestion
soit terminé. L’estomac. s’affaiblit
alors et s'irrite et vous commencez à :
souffrir journellement d'indigestion,
-de flatulence, d'acidité, .de baïllonne-
ment et de douleurs d'indigestion.
Vous perdez aussi l'appétit—vous êtes
fatigués et vous avez des vertiges —et
les repas qui faisaient votre joie de-
viennent des cauchemars redoutés.
Si vous voulez neutraliser rapide-
ment ces acides dangereux, rafraëchir
van. Les grévistes mineurs l'ont allu-}et nettoyer votre estomac et l’aider à
mée à la suite d'une parade, drapeaujbien digérer En se
rouge en tête. La police est intervenue|que vous en sou » D
et deux émeutiers ont été tués, ce-
pendant que douze autres ont ‘été
blessés. C’est S. H. le maire Ballan-
tyne qui ordonna à la police de dis-
perser les émeutiers. Nick Narwan et
Justian J. Rishko ont été tués. Le
rendus à Estevan pour réprimer l'é-
meute.
——— 200 0———
Un nouveau moyen de
conserver les oeufs
La conservation des oeufs frais est
un problème qui reçoit beaucoup d’at-
tention à l'heure actuelle. Le froid a
donné de très bons résultats, mais les
oeufs conservés au froid laissent en-
core à désirer, Le numéro courant du
bulletin sur la Réfrigération, publié
par le Ministère de l'Agriculture à
Ottawa, donne un compte rendu inté-
ressant d’un nouvel essai, qui donne
l'espoir que l’on parviendra à conser-
ver les oeufs dans toute leur fraîcheur.
L'oeuf est plongé dans de l'huile, dans
une chambre imperméable à l'air, et
l'on soutire un peu de l'air de la
Chambre avec une pompe, afin de
créer un vide partiel, ce qui enlève en
même temps un peu de l'air que con-
tient l'oeuf. On introduit alors de
l'acide carbolique, qui ramène la pres-
sion à la normale dans la chambre et
l'huile pénètre alors dans les pores de
la coque de l'oeuf, les boüchant com-
plètement. |
Les oeufs ainsi conservés pendant
dix mois ont conservé leur qualité
presque intacte et 46 pour cent des
oeufs traités par ce procédé ont été
classés “spéciaux” et “extras”.
20 0
L’histoire des raisins
clergé de la ville et de l'archidiocèse| Le raisin est l'un des fruits les plus
pour sa sympathie pratique;
grâce au clergé que nous pouvons te-
nir et développer notre oeuvre; le R.
P. Supérieur remercie le maire Dou-
glas et par lui tout le conseil de ville
pour les nombréuses marques de’ cour-
toisie accordée au collège depuis les
débuts de la construction: les amis,
même non-catholiques, des Françis-
cains pour leur obligeance et leur so-
ciabilité qui permet de vivre heureux
dans leur voisinage. “Donc à tous et
à chacun en qualité de supérieur du
monastère et recteur du collège mille
fois merci.”
RE
Le R. P. L. Le Jeune est revenu au pays
Historique” compte termi-
ner Son oeuvre d'ici la fin de l’année
Au nombre des passagers qui sont
débarqués de l“Empress of Britain”
| du Pacifique Canadien ces jours der-|
iniers, se trouvait le R. P. Louis Le,
Jeune, O.M1I., d'Ottawa, un savant |
religieux qui a fait sa marque dans le|
domaine scientifique et littéraire del
notre pays.
L'auteur du “Dictionnaire Histori-
que” sur le Canada, à la préparation
‘duquel il s'est consacré par de minu-
tieuses recherches depuis au delà de
vingt-cinq ans, occupe maintenant !
tous’ ses loisirs de chercheur à para-
chever l'oeuvre entreprise qui mar-
quera une époque dans le domaine
historique. Né en France en 1857, il
est Canadien par le. coeur depuis son
arrivée au Canada en 1896, alors qu'il
fut appelé à remplacer un prédica-
teur. Transféré au Juniorat d'Ottawa
en 1897, il devint professeur de l’'Uni-
versité de cette même ville, mais en
1913 abandonna l'enseignement pour
se consacrer plus entièrement à ses
travaux littéraires et historiques, tout
en exerçant activement son ministère
‘dans la’ paroisse du Sacré-Coeur
d'Ottawa.
. En débarquent du paquebot qui l'a
ramené au pays après une absence
de deux ans au Cours de laquelle il
glana tous les renseignements et do-
cuments nécessaires à la publication
de son Dictionnaire Historique, le
Père Le Jeune voulut bien accorder !
une entrevue à notre représentant. I1
Fe $413,000,000 en fumée
OTTAWA.—Les pertes par le feu
au Canada depuis dix ans se sont éle- |.
vées.au chiffre - formidable de $413,-
000;000. 11 y eut en tout pendant cette
décade, 386,000 incendies, au cours
desquels 3,926 personnes ont perdu la
vie et 9,858 ont été blessées. -
‘Ces chiffres ont.été fournis par M.
J. Grove Smith, commissaire des in-
cendiès du gouvernement fédéral. L'an
‘dernier, -on a rapporté 39,200 incen-
les avec une perte:de $46,110.000.
e
4
en profita pour exposer toute l'impor-
tance de ce travail de bénédictin en-
trepris dans le but de réunir en deux
volumes tous les faits et événements
se rattachant à notre belle histoire.
Cet ouvrage traite de tous les sujets:
biographie, histoire, littérature, agri-
culture, commerce, industrie et arts.
sciences, moeurs, coutumes, institu-
tions religieuses et politiques du Ca-
nada. Plusieurs écrivains canadiens
de talent ont d’ailleurs lu de grandes
parties du manuscrit rédigé par le
Père Le Jeune et tous se sont accor-
dés à dire que c'était Jà la documen-
tation la plus complète qui se puisse
trouver. Il compte pouvoir terminer
ce travail cette année et loffrir en-
suite au public des lettrés, chércheurs,
professeurs et autres, enfin le public
en général qui trouvera grand profit |d
à le consulter et se remémorer @es
faits historiques dont il n'a conservé
qu'un souvenir imprécis.’
Le Père Le Jeune a publié maints
autres travaux qui sont de bon au-
gure pour le “Dictionnaire Historique”
que verra éclore l’année 1931. Ces
oeuvres illustrent bien ce qu'a été la
carrière admirable de ce savent reli-
gieux, qui joint à une âme d'apôtre, |
l'intelligence de l'érudit et qui revient
dans notre pays pour montrer qu'a-
près l'oéuvre de ces dernières années,
il conserve. la vivacité, la verve et le
Courage inlassable dans le travail qui
prouvent que son nom est vraiment
symbolique.
— _—___————
Un message de Gandhi
LONDRES.—-Gandhi a apporté au
monde, vendredi un message à l'occa-
sion‘ du 63ème ‘anniversaire de sa
naissance. Nous ne voulons, dit-il,
sacrifier-ln vie d’une seule personne.
pour mettre fin à la domination an-
glaise ‘dans l'Inde. Mais ‘les Indiens
désireraient . que les eaux du Gange
fussent rougies de Sang, si cela est
nécessaire, Pour conquérir la liberté,
si lente à venir, ° 7.
c'est }anciennement connus; c’est aussi l’un
des plus nourrissants et des meilleurs
pour la santé. Qu'il soit mangé à l'état
naturel ou sous forme de confiture,
de conserve, de gelée ou de breuvage,
il fait toujours les délices de ceux qui
le consomment.
La vigne était déjà cultivée il y a
plus de 5,000 ans et ses fruits ont
toujours eu une grande importance
äu point de vue de la santé nationale
et de l’économie nationale, si bien que
son introduction était attribuée à un
dieu. Ce dieu était Bacchus pour les
Romains; Dionysus pour les Grecs:
Osiris pour les Égyptiens; tandis que
les Hébreux attribuaient l'introduc-
tion de la vigne à Noé.
Lorsque les Scandinaves pénétrè-
trèrent pour la première fois sur le
continent américain il Y à plus de
1,000 ans, ils trouvèrent la vigne pous-
sant à l'état sauvage dans “la Terre à
vigne” (Vineland) comme on appelait
alors le pays que nous connaissons
aujourd'hui sous le nom de Nouvelle-
Angleterre. Dans les années plus ré-
centes, un grand nombre d'espèces
différentes ont été introduites d'Eu-
rope.
La production des raisins au Ca-
nada prend rapidement de l'impor-
tance dans l'Ontario et la Colombie
britannique. Les variétés produites
comprennent les raisins bleus, ambres
et blancs. La récolte de 1931 est d’ex-
celente qualité, il y aura une provision
cellente qualité, il y aura une provi-
sion abondante, à des prix qui sont à
la portée de tous.
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LE Bon Pour personnes âgées
J'ai Soixante-douze, ans”,
Mme. Mary B. -Roberts' de Scio,
amélioré
santé d’une façon merveilleuse”. Ge
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ou en comprimés) et prenez-en dans
un peu d’eau tiède après les repas.
Vous serez surpris de l'effet rapide de
cette médication simple. |
La Magnésie Bisuratée est un puis-
sant neutralisant des acides qui réta-
blit l'estomac et dont l’usage, sans
d'excellents résultats à des milliers
de personnes.
7 vs
SUCCESSION DE FEU
ALEXANDRE BOISVERT
VENTE DE PROPRIETE
Le soussigné recevra des offres jus-
qu'à midi (12 heures), le 15 octobre
A.D. 1931, pour l’achat du lot dix-huit
(18), bloc deux (2), village de Legal
côté sud, Plan 1695 C.L., étant une
subdivision du quart N.O. de la sec-
tion vingt-quatre (24), canton cin-
quante-sept (57), rang vingt-cinq
(25), à l'ouest du quatrième méridien,
ainsi que les bâtisses ci-dessus éri-
igées, auparavant occupées par MM.
Boisvert Brothers comme salle de pool
et de billard; aussi pour l'achat de la
salle de pool et de billard et l’ameu-
blement consistant en tables de pool,
etc.
La propriété et l'ameublement peu-
vent être examinés en tout temps en
s'adressant au Bureau de M. Arthur
Carrière à Legal, Alberta.
Un dépôt d'au moins deux cents
piastres ($200.00) devra accompagner
chaque offre.
La plus haute offre ou aucune autre
ne sera nécessairement acceptée.
Edmonton, Alberta, le 18e jour de
septembre, A.D. 1931 5
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